Transactions en Corse : l’île des records

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Transactions en Corse : l’île des records

Publié le 22 août 2019
Par Francois Pouzaud
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Le Moniteur des pharmacies vous propose, pour placer l’été sur un mode touristique et professionnel, de partager avec vous son analyse du marché de la transaction d’officines dans 14 régions et territoires ultramarins. Aujourd’hui, direction l’île de beauté.

Les deux départements corses ont longtemps détenu le record de France de la densité pharmaceutique. Ils sont dépassés aujourd’hui par plusieurs départements (10 et la capitale) mais affichent encore une densité très importante (40 officines pour 100 000 habitants). Le phénomène est encore plus exacerbé dans les grandes villes comme Ajaccio et Bastia qui concentrent la moitié des pharmacies insulaires. Mais selon l’Insee, la distance kilométrique moyenne séparant une pharmacie des habitants de communes qui en sont dépourvues est la plus importante de France. Même avec l’incidence estivale, cette surdensité atrophie bien évidemment les chiffres d’affaires et fragilise davantage les petites pharmacies. Mais pour la grande majorité des pharmaciens, le plaisir de travailler dans leur île natale, près de leur famille, avec en toile de fond des plages de rêve, des vallées oubliées, des forêts profondes, des montages escarpées… prend encore le dessus sur les « contingences matérielles ».

Est-ce lié à l’insularité et à la peur de ne pas être correctement approvisionné ? La Corse est la région où il y a le plus de ventes de médicaments par habitant (plus de 50 boites par an). Mais elle est en perte de médecins généralistes en activité régulière en 2018.

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