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Qui (sur)vivra verra
I l y a ceux qui voient le monde tel qu’il est et se demandent pourquoi. Il y a aussi ceux qui le voient tel qu’il pourrait être et qui se disent pourquoi pas », philosopha Olivier Delétoille, expert-comptable (Arythma), qui animait à Pharmagora l’atelier Moniteur Expert « Quelle valeur pour l’officine en 2009 et les années à venir ? ». Une philosophie empreinte d’optimisme : « La pharmacie a encore de l’avenir. Vous avez le diplôme, vous avez le savoir-faire, vous avez le capital. Soigner les gens, c’est un secteur extraordinaire dans lequel il y a encore beaucoup de choses à faire. Vous n’avez donc aucune raison d’être complexés face aux géants de la distribution ou de vous inquiéter, même en cas d’ouverture du capital. »
Propositions d’achat indécentes bienvenues
Optimisme mais lucidité : « Tôt ou tard cette ouverture du capital viendra, la difficulté étant de savoir quand ! » Olivier Delétoille voit en effet un futur où cohabiteront des chaînes intégrées et des indépendants. Dès lors, pour lui, « la déconnexion entre l’évaluation et le prix dure depuis des années et la prédominance accordée à la capitalisation est exagérée ». Devant son auditoire, l’expert-comptable n’a donc pas hésité à encourager les futurs acquéreurs à faire des « propositions indécentes » (du type 50 % du CA) car, dit-il « le ridicule ne tue pas et à force les vendeurs changeront peut-être d’avis ».
Olivier Delétoille met en exergue quatre critères essentiels à prendre en compte : la rentabilité future (donc le rendement des capitaux investis), le niveau de risque attaché au secteur, la durée probable et raisonnable de perception des futurs revenus et, enfin, l’éventuelle valeur de revente avec espoir de plus-value ou en tout cas de limiter la casse. Il prédit par ailleurs « une baisse spectaculaire de la valeur des fonds » si la profession ne se réorganise pas. D’autant que le nouvel environnement est hostile : logique de baisse de prix, des marges et des remises, volonté d’harmonisation avec d’autres pays…
Dans ce contexte, le regroupement est une solution, car « avant on avait les moyens d’être indépendants, mais demain on n’aura pas les moyens d’entretenir 23 000 officines ».
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