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Plusieurs pistes à explorer

Publié le 19 avril 2014
Par Francois Pouzaud
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Selon les experts-comptables de CGP, les opportunités des regroupements viendront de l’effet volume et de l’acquisition d’une taille critique d’officine, ne serait-ce que pour satisfaire les nouveaux besoins (nouvelles missions). « Les solutions passent par les regroupements, les restructurations en SEL et SPF-PL et l’interprofessionnalité », lance Olivier Desplats, cabinet Flandre Comptabilité Conseil.

On peut distinguer trois types de regroupements : le regroupement « sauvage » (il s’agit d’un rachat de clientèle) ; le regroupement associant plusieurs titulaires sur un même point de vente ; le regroupement capitalistique.

Joël Lecœur, cabinet Lecœur, Leduc et associés également membre de CGP, constate que le regroupement sur un même lieu peut parfois s’avérer non judicieux sur le plan commercial et qu’il ne peut se faire sur deux communes distinctes du fait de l’abandon de population. « Pourquoi ne pas imaginer qu’une seule et même société puisse exploiter plusieurs pharmacies ? », suggère-t-il. Selon lui, cette solution nécessite, outre des aménagements législatifs, quelques précautions : un titulaire associé-gérant par point de vente, des fonds dans un même territoire de santé prédéfini par l’ARS, un nombre de points de vente limité à trois par SEL. Une telle structure permettrait – mieux que les SPF-PL qui, en raison d’un décret devenu très limitatif, ne facilitent pas la restructuration du réseau officinal – de maintenir le maillage territorial en mutualisant les coûts (achats groupés, personnel commun, rationalisation des frais fixes…).

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« LA PHARMACIE, UN MÉTIER D’avenir », 29 MARS.