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Placer ses liquidités

Publié le 21 avril 2015
Par Francois Pouzaud
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La trésorerie est un bien précieux par les temps qui courent. D’où l’intérêt de la faire fructifier. C’est encore plus vrai pour toutes les autres « réserves » qui, elles, ne fluctuent pas. Encore faut-il ne pas se tromper dans la gestion de ses placements.

Comment faire les bons choix en fonction de ses besoins ?

Le pharmacien doit commencer par structurer sa trésorerie par échéance par rapport à ses besoins. La trésorerie dont il a besoin au quotidien doit être classiquement placée sur les comptes courants et les comptes à terme dont les rendements sont aujourd’hui très faibles, de l’ordre de 0,20 à 0,25 % sur 3?mois jusqu’à 0,70 à 1 % sur 2 ans avant impôts. S’il hésite sur l’échéance, la solution à moyen terme est le fonds euro du contrat de capitalisation à l’IS, certes avec des pénalités en cas de sortie anticipée avant 4 ans. La performance a encore été de 2,80 % à 3 % l’an avant impôts en 2014. Quant aux officines à l’IR, elles ont la chance d’avoir accès au même contrat de capitalisation mais sans les pénalités et avec une fiscalité tout à fait privilégiée après 4 ans.

Et sur les sommes qui ne bougent jamais, par exemple le compte courant d’associés ou l’excédent d’exploitation ?

Ces sommes peuvent être placées à plus long terme de manière beaucoup plus efficace en optant pour des SCPI européennes, et si possible allemandes. La rémunération est de l’ordre de 4,5 à 5 % l’an et, pour les officines à l’IS, c’est net d’impôt comme c’est le cas pour la SCPI allemande, car l’IS étant déjà payé dans le pays d’origine, l’officine est donc dispensée d’en payer à nouveau en France. Si l’officine est à l’impôt sur le revenu, elle paye quand même de l’impôt, mais très peu.

CONSEILS DE Catherine Bel GÉRANTE DU CABINET PATRIMOINE PREMIER

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