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Les questions à se poser

Publié le 27 avril 2013
Par Francois Pouzaud
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Lors de la phase de recherche, « il faut éviter les officines ayant des défauts significatifs non apparents », met en garde Christian Nouvel, expert-comptable de Fiducial. Pour ce spécialiste de l’officine, quatre précautions sont à prendre :

• L’environnement de l’officine : il ne faut pas hésiter à pousser les portes de la mairie. Y a-t-il un projet de transfert dans le secteur proche ? Comment évolue la démographie de la commune ? La commercialité du secteur ? Quel est le nombre et l’âge des prescripteurs ?

• La composition du chiffre d’affaires : existe-t-il des fournitures à des collectivités et, si oui, l’acquéreur conservera-t-il cette activité ? Les délivrances sont-elles conformes aux règles du Code de la santé publique et au Code de la Sécurité sociale ? Existe-t-il des rétrocessions ? « Si ces ventes sont significatives, il faut les mentionner dans les actes et prévoir une clause de révision de prix », ajoute-t-il.

• Le personnel : Quelle est l’ancienneté et quel est le passif social ? « S’il y a des seniors dans le personnel il faut demander les indemnités de fin de carrière car elles n’apparaissent pas dans le passif social », prévient-il.

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