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Second souffle

Publié le 1 mars 2023
Par Audrey Chaussalet
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Ssoulagement. Les négociations commerciales 2023 ont pris fin le 1er mars… mais dans un climat particulièrement tendu. La pharmacie n’a pas échappé à la mauvaise humeur ambiante. La hausse des prix annoncée par les industriels a fait grincer des dents. Cette année, l’heure du grand nettoyage de printemps a sonné sous la menace de l’inquiétant « mars rouge » brandie par la grande distribution. On déréférence sans scrupule les produits qui coûtent plus qu’ils ne rapportent, on améliore la productivité en se concentrant sur le chiffre d’affaires rentable et on dope si possible l’offre des marques de distributeurs (MDD). Des recettes également suivies à la lettre par de nombreux groupements de pharmacie car ces mesures s’imposent d’elles-mêmes. L’inflation va poursuivre son ascension dans les prochains mois et la pharmacie souffrira elle aussi des arbitrages des consommateurs.

C’est un soupir de soulagement encore plus fort que Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie, a poussé quand l’amendement de la loi Descrozaille a été rejeté sur tous les secteurs non-alimentaires, comme l’hygiène beauté… En cas d’échec des négociations commerciales, la loi Descrozaille prévoyait l’application des conditions imposées par le fabricant. « Cette loi n’était pas adaptée au secteur de l’hygiène beauté. Nous avons des rapports inversés avec les industriels. Nous subissons plus que nous imposons ! », avait averti Hervé Jouves, membre de Federgy et président d’Hygie 31. Aujourd’hui, ce sont les conditions de l’année précédente qui restent en vigueur jusqu’à trouver un nouvel accord. Ce qui permet de souffler.

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