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On peut toujours se brosser !

Publié le 5 janvier 2002
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Oui, je sais, les temps sont durs, il fait très froid dehors, les 35 heures vous dépriment, le métier n’est plus ce qu’il était, mais bon… N’avez-vous pas été gâté pour Noël ? A ce propos, saviez-vous que les Français tenaient le haut du pavé en matière de cadeaux de Noël ? En moyenne, nous en distribuons huit, soit trois de plus que nos voisins outre-Rhin et un de plus que les Britanniques.

Mais qu’y a-t-il derrière le cadeau ? Une intention d’abord. Bonne ou mauvaise, il s’agit avant tout de faire sentir quelque chose à l’autre. Mais il faut avouer qu’en tant que destinataire, ça fait sacrément plaisir. Que celui qui ne s’est pas réjoui comme un gamin en ouvrant ses paquets lève le doigt ! Moi, j’en ai eu plein. Je passerai rapidement sur ma balance Philippe Starck et mon toasteur « seventies » qui, pourtant, valent à eux seuls un arrêt sur image pour en arriver au sujet de ma chronique : un briquet en faux argent massif de mon boucher, un convertisseur design de ma banque, une parure stylo de la supérette, un porte-monnaie-euros de la coiffeuse, un autre convertisseur de la station-service, un étui à portable en caïman (!) de mon concessionnaire automobile… et de vous, hein ? Zéro, bernique ! Aucune reconnaissance. C’est bien la peine de vous acheter toutes mes brosses à dents, mes dentifrices, mes Coton-tige, mes mousses à raser (mais non pas pour moi !), mes crèmes de soins… en plus bien sûr de mes ordonnances. Au fait, vous avez eu quoi comme cadeaux des labos ?

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