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La récupération des déchets prend de l’envergure

Publié le 20 octobre 2007
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Les patients sont le plus souvent respectueux, mais les soins de maladies comme le diabète ou les hépatites ou les trithérapies génèrent des déchets à risque infectieux qui disparaissent parfois dans la nature », constate Philippe Besset, président du syndicat des pharmaciens de l’Aude.

Après Castelnaudary et Narbonne, Limoux s’organise. La mobilisation d’une association de malades du diabète et des officinaux auprès du conseil général et des communautés de communes du Lauraguet et de la moyenne vallée de l’Aude a abouti à un système de boîtes destinées aux patients et à des conteneurs de récupération fournies à toutes les officines.

« Cela ne coûte rien »

Lors de la délivrance de produits susceptibles de générer des DASRI, les pharmaciens fournissent une boîte de récupération et le calendrier établi (2 jours par trimestre) pour le retour des déchets dans le conteneur de l’officine. La communauté de communes se charge ensuite de les récupérer en vue de les incinérer. « Cela ne coûte rien au pharmacien, si ce n’est le temps de donner la boîte et une explication. C’est un engagement qui s’inscrit dans notre rôle de proximité. Certains avaient anticipé en contactant d’eux-mêmes des entreprises pour rendre cette récupération des déchets à leur charge », note Philippe Besset. Les officines de Lézignan-Corbières devraient bientôt être dotées du même dispositif. Dans ce département rural, seule la ville de Narbonne possède un point de collecte accessible 24 heures sur 24.

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