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SOS intérim
L’intérim progresse en pharmacie. Solution de rechange pour les titulaires qui ne trouvent pas de remplaçants rapidement, il devient, et c’est nouveau, un vivier pour recruter plus facilement sur le long terme adjoints et préparateurs.
Il y a deux ans, 14 % des titulaires affirmaient avoir recours à l’intérim, selon un sondage Fovéa-Le Moniteur. Un pourcentage qui semble aujourd’hui dépassé, malgré la difficulté d’obtenir des chiffres précis. 3S Santé estime ainsi à 30 % à Paris et en région parisienne les titulaires à la recherche de collaborateurs qui font appel au travail temporaire. Conséquence : les agences d’intérim se développent. Quick Médical Service a créé des antennes régionales, soit une trentaine d’agences sur tout le pays, et compte aujourd’hui sept équipes spécialisées. Pharm’Appel compte aussi une trentaine d’agences. Installée à Paris, 3S Santé dessert l’ensemble de la France. Ordipha Intérim, société lyonnaise, dispose d’une filiale parisienne.
De nouveaux prestataires sont également apparus : Pharmintérim, dont le siège est à Paris, a été créé il y a deux ans par un ancien titulaire. En mars dernier, à Paris et à Nice, la société LFP, spécialisée jusqu’ici dans le domaine du graphisme notamment, a ouvert une agence spécialisée dans la pharmacie. « Aujourd’hui, l’intérim est encore balbutiant en pharmacie », affirme de son côté Philippe Vanhuysse, responsable du pôle pharmaceutique de Quick Médical Service. « Mais il y a un vrai marché, une vraie demande », estime la responsable de l’agence parisienne, Hdili Ebtissem. La raison est simple sur le terrain, titulaires et sociétés d’intérim font le même constat : la pénurie d’adjoints et de préparateurs s’est installée. « Il y a cinq ans, je trouvais encore des remplaçants, constate Vincent Buter, titulaire à Dunkerque. Nous sommes à 80 kilomètres d’une ville universitaire, les diplômés préfèrent y rester que venir ici. » Jacqueline Guichot, installée à Paris, a recours à l’intérim depuis quelques années : « Je rencontre de plus en plus de difficultés de recrutement alors qu’auparavant, on était sollicité pour l’obtention de postes », témoigne-t-elle.
Des missions de plus en plus longues.
Intérimaire et ancien titulaire, Jean-Baptiste Marzano confirme cette situation : « L’an dernier, au mois d’octobre, l’agence n’avait pas de mission à me proposer. Cette année, à la même période, j’ai dû refuser plusieurs missions. Même dans les périodes creuses traditionnelles, il y a de plus en plus d’activité. » « Il y a depuis un certain temps déjà une pénurie de pharmaciens hors des grandes villes. Mais cela gagne aussi Paris. Par ailleurs, le niveau de salaires des préparateurs connaît une courbe ascendante, souligne-t-on chez Ordipha Intérim. Le changement des études des préparateurs a joué, en entraînant à un certain moment une pénurie de préparateurs. » Un constat un peu tempéré par Manuela Béchard, de Pharm’Appel : « L’intérim a particulièrement progressé en 2002 par manque de personnel. L’année 2003 est un peu spéciale. L’activité a baissé dans tous les secteurs. Comme la marge est moindre, la pharmacie essaie de tirer sur le budget. »
Les premières raisons de faire appel à l’intérim restent traditionnelles : congés de vacances pour le titulaire ou un membre de l’équipe officinale, arrêts maladie ou accidents de travail, surcharge occasionnelle de travail notamment dans les périodes de fortes pathologies ou de surcharge administrative, remplacements de congé maternité faute de trouver des CDD… Mais depuis peu, l’intérim devient aussi un moyen d’embaucher quelqu’un sur le long terme. Rien ne l’empêche, il suffit que la mission d’intérim dure au minimum deux mois. Le titulaire n’a aucune démarche particulière à accomplir. Jacqueline Guichot a été séduite : « Je cherche des gens qui s’inscrivent dans la durée. Grâce à l’intérim, je n’ai pas besoin de rencontrer beaucoup de candidats. Je précise à l’agence quel profil je souhaite. En employant la personne en intérim, je peux ensuite bien la cerner, voir si elle se comporte bien. Depuis quelques semaines, j’emploie deux intérimaires pour remplacer, jusqu’à la fin de l’année, des assistantes parties s’installer. »
Installée depuis peu avenue Marceau, à Paris, Madame Delon a opté pour le même système. « J’avais passé une annonce pour un recrutement. Mais j’ai eu trop de retours et je ne pouvais pas cibler ma demande », indique-t-elle. Passer par l’intérim lui a donc permis de trouver le profil idéal, quelqu’un de jeune, « qui corresponde à ma personnalité et au cadre de la pharmacie, avec beaucoup d’étrangers, beaucoup de passages, beaucoup de parapharmacie, quelqu’un qui aime le contact et qui est dynamique ». Elle a recruté ainsi une adjointe et prévoit une nouvelle embauche pour novembre.
Des salaires plus élevés.
Depuis un an préparatrice intérimaire, Lætitia Chapelon s’est vu proposé presque systématiquement un poste fixe dans les pharmacies parisiennes où elle s’est rendue en mission. Elle a refusé à chaque fois. Pour son dernier contrat, elle est restée six mois en attendant que le titulaire puisse trouver un remplaçant pour une durée indéterminée. « On me propose de rester presque à chaque mission », souligne également Pascal Chappe, préparateur en région parisienne. Les mentalités ont évolué, estiment les agences. « Les préparateurs veulent voir plusieurs officines, changer tous les deux ou trois mois, gérer leur emploi du temps, surtout en région parisienne. Alors qu’il y a six ans, nous avions très peu de préparateurs, constate Véronique Mougin-Legrand, consultante chez 3S Santé. Cela se révèle plus difficile en province où les pharmacies sont moins nombreuses et ne sont pas situées à proximité les unes des autres. »
Les profils des intérimaires sont variés, côté adjoints comme préparateurs : des jeunes diplômés qui ont envie de découvrir différentes structures et ne pas se fixer immédiatement, des personnes qui exercent une autre activité, d’autres qui sont restées dix ans à un poste stable et qui en ont assez du train-train… « On compte de plus en plus d’anciens titulaires qui ont vendu, trouvant la charge trop lourde. Ils ne souhaitent pas redevenir assistant au vrai sens du terme, ajoute Jean-Luc Sicnasi, responsable de 3S Santé. Avec l’intérim, ils peuvent garder une certaine liberté d’action. »
Autre moteur : les salaires sont plus élevés qu’en CDI. Sans compter les primes de précarité et les primes de congés payés qui s’ajoutent au taux horaire de base. Au final, le coût global de l’intérim (lire aussi encadré page 21), toutes régions confondues, a d’ailleurs grimpé : aujourd’hui, un adjoint coûte en moyenne 42 euros de l’heure et un préparateur 26 euros, alors qu’il y a deux ans (voir Le Moniteur n° 2417) il fallait compter 36,59 euros de l’heure pour un assistant et 22,87 euros pour un préparateur.
Situé à Paris, dans le XVIe arrondissement, Frédéric Pissot préfère donc faire appel à des préparateurs intérimaires pour remplacer ses adjoints, dont trois cette année ont été victimes d’un accident du travail. « Quand j’ai besoin de quelqu’un, c’est essentiellement au comptoir, le reste de l’équipe (28 personnes au total) coordonne le reste », explique ce titulaire qui a recours à l’intérim quatre à cinq fois par an.
« A Paris, la moyenne générale s’affiche autour d’un coefficient 550 au minimum, voire 600 pour les adjoints », selon Manuela Béchard, de Pharm’Appel. « En province et dans les grandes villes universitaires, où les titulaires peuvent avoir recours aux étudiants, le coefficient est plutôt de 400-450, détaille Cécile Ronayette, de 3S Santé. Dans les villages, il grimpe à 600. » En revanche, il baisse dans les villes du Sud, comme Nice ou Marseille, à 400-450. « Il y a une dichotomie entre l’offre et la demande, poursuit la consultante de 3S Santé. Les gens déménagent pour s’installer dans le Sud, région très attractive. Mais ils viennent de grandes villes où ils ont l’habitude d’avoir des coefficients élevés et demandent donc le même niveau, ce que les titulaires ne sont pas prêts à accorder. »
Réserver plusieurs mois à l’avance.
Reste que l’intérim n’est pas la solution miracle. « A Paris, nous avons huit offres pour un candidat, explique-t-on chez 3S Santé. Cette année, beaucoup de clients n’ont pu se faire remplacer. » Autre point chaud : « Les banlieues parisiennes, plus ou moins bien desservies », selon Jean-Louis Baracassa, responsable de Pharmintérim. Il vaut donc mieux réserver quelques mois à l’avance pour être sûr d’avoir un intérimaire pour ses départs en vacances. « Les grosses officines sont moins dans l’urgence, souligne Philippe Vanhuysse, de Quick Médical Service. Si elles n’ont pas quelqu’un le lendemain, c’est moins grave car elles peuvent compter sur le reste de l’équipe, tandis que pour une petite équipe, l’urgence est immédiate. Si une officine n’est pas bien située ou est isolée dans la campagne, nous disons aux titulaires de penser au logement, aux frais de déplacement, de faire un effort sur les salaires. »
A Dunkerque, Vincent Buter réserve six mois à l’avance : « Au début, je m’y prenais deux ou trois mois avant mais ce n’était pas suffisant. Je ne recherche pas de profil particulier, je ne fais pas non plus passer d’entretien. Je suis déjà content d’avoir quelqu’un pour me remplacer pendant mes congés… Je simplifie le travail : mon remplaçant ne s’occupe pas de passer des commandes, il doit surtout être présent au comptoir. »
Installée dans un village, Madame Perrot ne trouve pas de remplaçants locaux. « Ils ne sont pas intéressés. La plus grosse ville, Montélimar, est située à vingt minutes. Avant d’avoir connaissance de l’intérim, je ne partais pas en vacances. Depuis quatre ans, j’y fais appel deux fois par an, quinze jours à trois semaines en été et en hiver, et je laisse mon appartement personnel pour le logement. Je préviens aussi l’agence longtemps à l’avance. Pour l’été 2002, j’avais fait ma demande en septembre 2001 mais je n’ai pourtant pas pu partir car on m’a fait faux bond. »
Les intérimaires ne viennent pas forcément de la région. C’est même rare ! Originaire de Basse-Normandie, Maryse Toutain est déjà partie en région parisienne et dans le Centre. Estelle Barth, de Biscarrosse dans le Sud-Ouest, n’hésite pas à bouger non plus. « Je fais toute la France pour rencontrer des gens, voir de nouvelles régions. Cet été, je suis partie deux mois sans revenir chez moi, en Ardèche, en Bourgogne, dans l’Oise, à Douai puis à Thonon-les-Bains. »
Justement, Rodica Barthe, titulaire à Thonon-les-Bains, ne manque pas de recrues : « J’ai toujours eu quelqu’un, c’est peut-être dû à l’environnement : Thonon est une petite ville de 20 000 habitants, située à 30 minutes de Genève, au bord du lac Léman et au pied des montagnes, près de Morzine. On peut aller prendre un sandwich le midi au bord de l’eau… »
Comment ça marche
Quelles sont les modalités de fonctionnement de l’intérim, le circuit à suivre pour les titulaires, les droits des intérimaires ? Petit rappel.
L’agence d’intérim sert d’intermédiaire entre les deux parties. Elle est l’employeur de l’intérimaire, qu’elle rémunère, et facture ses services au titulaire. Les missions sont de durée variable : elles peuvent durer de une demi-journée jusqu’à dix-huit mois en théorie, un cas rare. Il peut s’agir de remplacer un salarié ou un titulaire absent (maladie, congés maternité, vacances…), de répondre à un accroissement temporaire d’activité, d’attendre l’entrée effective d’un CDI ou de tester une personne pour un futur recrutement.
Comme pour un contrat de travail classique, une période d’essai est prévue qui dure entre deux et cinq jours selon la longueur de la mission. Le contrat ne peut être rompu qu’en cas de force majeure ou de faute grave de l’intérimaire.
Quand le titulaire fait appel à l’agence d’intérim, celle-ci définit avec lui ses exigences, le coefficient proposé. Elle contacte ensuite l’intérimaire qui, en général, prend rendez-vous avec le titulaire. « Nous essayons de proposer des profils qui correspondent aux demandes du titulaire. Nous avons déjà procédé à un entretien de recrutement avec les intérimaires pour savoir quels étaient leurs motivations, leurs objectifs, leur plan de carrière », explique-t-on chez 3S Santé. A priori, les agences n’exigent pas que les intérimaires soient déjà expérimentés : tous les profils sont possibles, du jeune diplômé à l’ancien titulaire. Elles se chargent en revanche de la vérification de l’authenticité des diplômes et réclament les originaux.
Une fois la mission définie, un contrat de mise à disposition est envoyé au titulaire et un contrat de mission adressé à l’intérimaire. L’agence se charge de la déclaration préalable à l’embauche destinée à l’URSSAF. Durant la mission, c’est également l’agence de travail temporaire qui prend en charge les problèmes éventuels du type arrêt maladie ou accident du travail.
Le titulaire, qui n’a donc aucune contrainte administrative, n’a qu’à régler la facture, en général à la mission : elle comprend le salaire de l’intérimaire, les 10 % de prime de précarité, les 10 % de congés payés, les charges sociales, les indemnités de transport et la commission de l’agence (environ 18 % du montant, un pourcentage qui peut diminuer selon la durée de la mission).
Côté intérimaire, les avantages sont multiples : outre qu’ils perçoivent des salaires plus élevés, le Fonds d’action social du travail temporaire permet à ceux qui ont travaillé 600 heures sur les 12 derniers mois de bénéficier d’avantages sociaux : mutuelles à tarif avantageux, prêts bancaires dans le cas d’achat de voiture ou de logement, aides au niveau de la vie quotidienne (vacances, bourses pour les enfants…). En outre, l’intérimaire bénéficie des mêmes droits qu’un salarié permanent, arrêts maladie, congé maternité…
Ils ont choisi l’intérim : Anne Gueziec, adjointe intérimaire
Je suis intérimaire depuis un an et demi à Paris, après 6 mois d’assistanat. Je suis arrivée à Paris à la suite d’un déménagement et je ne savais pas quoi faire. J’ai vu plusieurs pharmacies, je ne voulais pas me poser tout de suite. Je ne connaissais pas l’intérim jusque-là, je ne savais pas que des agences s’étaient spécialisées dans la pharmacie. Je suis tombée par hasard sur une annonce. L’idée m’a plu tant au niveau professionnel qu’au niveau personnel. Je peux gérer mon temps, mes vacances, mes week-ends. Mon but à terme est de m’installer mais, pour l’instant, j’apprends. J’effectue des missions d’une journée à un mois, pas plus, pour voir un peu de tout. Plus longtemps, on risque de s’ennuyer car le titulaire ne vous demande pas de recevoir les représentants, de vous occuper des papiers. Mais en un mois, j’ai le temps d’apprendre à me servir du logiciel de gestion utilisé par l’officine, de connaître le mode de fonctionnement de la pharmacie, la gestion du personnel. Je peux piocher ainsi les bonnes idées. Je préfère les pharmacies de taille moyenne, de cinq ou six personnes, mais sinon je n’ai pas de critères précis : je peux travailler dans une pharmacie du XVIe arrondissement comme du XXe arrondissement, on rencontre ainsi différents types de clientèle. Les tâches sont différentes car certaines officines mettent plus l’accent sur la parapharmacie et font beaucoup de conseil.
Ils ont choisi l’intérim : Pascal Chappe, préparateur et… artiste lyrique
J’ai obtenu mon diplôme de préparateur en 1985, j’ai donc une certaine expérience. Je me suis lancé dans l’intérim il y a trois ans après avoir fini mes cours de scène et mes études de chant. J’étais en CDI depuis dix ans dans la même officine et j’ai décidé de démissionner. L’intérim a été pour moi la solution car j’exerce un autre métier : je suis chanteur lyrique. Ce système me permet de passer de l’un à l’autre avec souplesse et facilité. Quand j’ai besoin de passer des auditions, de répondre à des engagements professionnels, j’arrête la pharmacie. Inversement, quand je n’ai plus de travail, je redeviens préparateur car je n’ai pas encore le statut d’intermittent. Mes missions durent entre un et trois mois au maximum, pour être sûr de pouvoir me libérer. Mais j’ai pu déjà m’arranger avec le titulaire lorsque j’avais une audition prévue en cours de contrat. Je cherche de préférence des pharmacies qui ne soient pas situées trop loin de chez moi, près de la mairie de Clichy, car je ne suis pas motorisé. Mais, excepté la proximité géographique et les dates – cet été, par exemple, je n’étais pas disponible pendant trois ou quatre mois -, je peux travailler dans tous les types d’officines. En ce moment, je travaille trente-trois heures et demie par semaine, pratiquement un temps plein, dans une petite officine. Je suis préparateur mais je fais de tout, de la vente, des préparations, des commandes, de la relance quand les factures ne sont pas payées…
Ils ont choisi l’intérim : Jean-Baptiste Marzano, ancien titulaire
J’ai exercé en tant que cotitulaire plusieurs années dans le XXe arrondissement à Paris, puis j’ai vendu mes parts. Je rêvais de temps libre, d’horaires à la carte. Posséder une pharmacie est un gros sacrifice qu’on essaie d’amortir. Je rentrais tard, je travaillais souvent le samedi, j’avais peu de vacances alors que j’ai trois enfants. J’ai commencé l’intérim en avril 2001. Aujourd’hui j’effectue des missions assez courtes : 15 jours au maximum par mois avec des horaires chargés, de 9 à 10 heures par jour, pour garder le reste du temps pour moi. 80 % de mon temps, j’effectue des missions à Paris et en région parisienne mais il m’est aussi arrivé d’aller à Marseille en juin dernier pour profiter du beau temps. A côté, j’ai entrepris un diplôme d’ingénieur en formulation au CNAM. Côté salaire mensuel, si on met de côté les parts que l’on possède en tant que titulaire, je n’ai pas vraiment perdu par rapport à mon ancien statut. Je tourne autour d’un coefficient 700, soit 20 euros net par heure. Les gens m’écoutent quand je leur donne des conseils sur l’organisation de l’officine. Par exemple, à Saint-Maur, où je suis allé récemment, l’officine était tenue par un couple qui m’a posé des questions sur l’agencement, et sur le système informatique que j’utilisais dans ma propre pharmacie.
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