- Accueil ›
- Business ›
- RH et management ›
- Recrutement ›
- Six jobs taillés sur mesure pour financer ses études
Six jobs taillés sur mesure pour financer ses études
Vous cherchez des petits boulots durant vos études ? En voici, en voilà… Rémunérateurs ou formateurs, ils ont tous un point commun : être réservés ou du moins taillés sur mesure pour les étudiants en pharmacie. Revue de détails…
« Aide » en officine
C’est de loin la voie la plus explorée par les étudiants et c’est aussi celle où l’on trouve le plus d’opportunités. Les places sont nombreuses, et pourvu que l’on sache dégoter la meilleure officine pour un rapport qualité relationnelle/rémunération, ce job-là peut vous suivre de la 3e à la 5e année du cursus, avec en prime une solide formation de terrain.
-> Pour qui : dès la 3e année, pourvu que l’on soit motivé.
-> Les missions : les étudiants de 3e année ont les mêmes prérogatives que les préparateurs. Ils sont donc habilités à préparer et à délivrer des médicaments.
-> Comment trouver : c’est sans aucun doute le job le plus facile à trouver. Pour ceux qui aiment changer d’officine, les agences d’intérim spécialisées recrutent… Nombre d’officines offrent aussi des vacations à l’année par le biais des petites annonces du Moniteur et des facultés. Enfin, le bouche-à-oreille permet de découvrir la perle rare, l’officine dans laquelle travailler devient un plaisir !
-> La rémunération : la convention collective définit un minima : les 350 premières heures sont payées au coefficient 230 (7,45 Euro(s)/heure brut) et les suivantes au coefficient 300 (9,72 Euro(s)/heure).
-> Le positif : permet d’acquérir une solide première expérience, un vrai « plus » sur le CV.
-> Le négatif : des horaires pas toujours simples à gérer et une forte demande le samedi.
-> Claire a testé pour vous : « Je travaille l’été en officine depuis ma 3e année. Actuellement en 5e année, je travaille trois après-midi par semaine et un samedi sur deux dans une officine à Tours. Cela me permet d’acquérir une expérience que ne me donne pas la faculté et d’arrondir mes fins de mois de façon régulière. »
Son conseil : se renseigner sur « l’ambiance » de l’officine avant de s’engager.
Veilleur de nuit dans un foyer postcure psychiatrique
Pas évident de trouver dans sa région un foyer d’hébergement postcure psychiatrique, mais le jeu en vaut la chandelle.
-> Le profil : tous les étudiants en pharmacie.
-> Les missions : assurer la veille de 21 h à 7 h dans un foyer de malades en cours de réinsertion.
-> Comment trouver : répertorier ce type d’établissement avec un annuaire et poser sa candidature (embauche sur entretien).
-> La rémunération : environ 5,62 Euro(s)/heure.
-> Le positif : sauf nuit agitée, on peut généralement travailler dans sa chambre de veille le soir et dormir ensuite !
-> Le négatif : postes rares.
-> Bastien a testé pour vous : « Les établissements comprennent un veilleur titulaire et quatre remplaçants dont trois étudiants en médecine et un en pharmacie. C’est un travail très formateur, qui me laisse beaucoup de temps libre puisque je travaille 4 nuits par mois et 2 heures un dimanche. »
Son conseil : avoir quelques notions de base de psychiatrie comme faire la différence entre névrose et psychose. Ensuite, c’est surtout du bon sens.
En Pharmacie hospitalière
Plus fréquents en clinique, les postes hospitaliers existent néanmoins, notamment l’été.
-> Pour qui : 5e année le plus souvent, parfois accessible en 4e année.
-> Les missions : celles du préparateur hospitalier.
-> Comment trouver : par cooptation, l’étudiant qui quitte le poste propose une autre candidature.
-> La rémunération : environ 9,15 euros/heure.
-> Le positif : très formateur.
-> Le négatif : postes rares.
-> Sébastien a testé pour vous : « Je travaille dans une clinique, cela me procure un revenu régulier acceptable mais également une bonne connaissance du milieu hospitalier. »
Son conseil : se rapprocher des étudiants en poste pour l’année suivante.
Les cours particuliers
Un marché plutôt juteux où le renouvellement est constant. Les instituts privés recherchent pour leurs candidats en première année de jeunes professeurs pour lesquels le concours est encore « frais ».
-> Pour qui : surtout les 2e et 3e années.
-> Les missions : prendre en charge une matière et aider de petits groupes d’étudiants à préparer le concours. On peut aussi corriger des copies.
-> Comment trouver : proposer son CV à toutes les « écuries » de sa ville.
-> La rémunération : environ 15,24 euros/heure et 1,52 euro/copie corrigée.
-> Le positif : bien payé et prend peu de temps.
-> Le négatif : pas spécialement « monnayable » sur le CV ensuite.
-> Aurélie a testé pour vous : « J’ai choisi la biochimie. Une semaine, je donne un cours de deux heures à vingt étudiants, et la semaine suivante c’est une colle de trois heures (ils composent un sujet que je leur ai concocté pendant 1 h 30 puis on le corrige ensemble). C’est un travail stable qui ne me prend pas trop de temps. »
Son conseil : prendre contact avec les instituts dès mai pour un poste en septembre.
Dans l’industrie
L’industrie n’est guère prodigue en petits jobs, et pourtant la RTT offre aussi des opportunités.
-> Pour qui : tous les étudiants pour peu qu’ils soient motivés.
-> Les missions : diverses et le plus souvent ne réclament aucune compétence du médicament comme par exemple le rayonnage ou la préparation des commandes.
-> Comment trouver : les petites annonces de la corpo, le bouche-à-oreille et la candidature spontanée.
-> La rémunération : SMIC + 10 % de prime de précarité renégociable éventuellement lorsque l’on monte en grade.
-> Le positif : une approche de terrain de l’industrie. Un « plus » pour le CV.
-> Le négatif : des horaires souvent fragmentés.
-> Bastien a testé pour vous : « Je travaille de 17 à 19 h environ dans un laboratoire homéopathique. Je conditionne des granules dans des tubes. C’est un peu fastidieux mais c’est une bonne expérience, même si, c’est sûr, je ne continuerai pas durant des mois… »
Son conseil : la fin de l’année est la meilleure période pour trouver car les salariés prennent les jours de RTT qu’il leur reste.
Chauffeur livreur chez un répartiteur
Le job du samedi par excellence mais les répartiteurs sont aussi demandeurs durant les congés scolaires pour cause de RTT.
-> Pour qui : les détenteurs d’un permis B pas trop récent (depuis au moins deux ou trois ans).
-> Les missions : livrer les médicaments aux officines et parfois aider à la préparation des commandes.
-> Comment trouver : le bouche-à-oreille fonctionne plutôt bien mais n’hésitez pas à envoyer votre CV.
-> La rémunération : variable, du SMIC à 7,62 euros/heure.
-> Le positif : permet de connaître les « coulisses » du médicament.
-> Le négatif : pas très bien payé.
-> Eric a testé pour vous : « Je livre les pharmacies le matin à partir de 7 h 30, puis en début d’après-midi j’aide à préparer les caisses pour la tournée suivante. »
Son conseil : proposer sa candidature spontanément.
- L’IA au service des pharmaciens : un levier contre la fraude aux ordonnances ?
- « Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! »
- [VIDÉO] Médicaments : on vous livre cette idée…
- Sante.fr : l’outil de référence pour faire connaître ses services aux patients
- Campagnes publicitaires de médicaments OTC et des produits de parapharmacie
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
![[VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/bonnefoy-dpc-680x320.png)
![[VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/grollaud-sans-680x320.png)