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Réussir son entretien d’embauche
Développer les arguments contenus dans un CV et dans une lettre de motivation, les incarner au mieux face à son interlocuteur… Il s’agit là du minimum requis pour un entretien réussi en phase de recherche d’emploi. Les éléments qui peuvent faire la différence.
Appréhender les questions classiques
– Pourriez-vous me parler un peu de vous ?
À faire : synthétiser son parcours en mettant l’accent sur ses compétences et ses aspirations professionnelles.
À éviter : évoquer des faits, des hobbys… sans rapport avec le poste convoité.– Pourquoi souhaitez-vous rejoindre notre entreprise ?
À faire : mettre en avant les spécificités, les valeurs de l’entreprise et démontrer qu’on la connaît bien.
À éviter : évoquer des considérations matérielles, rester dans des généralités.– Quel est votre principal défaut ?
À faire : mentionner des points sur lesquels on estime être en mesure de pouvoir s’améliorer, et les mesures déjà prises en ce sens.
À éviter : citer un défaut qui n’en est pas un, ou à l’inverse un défaut trop rédhibitoire au vu du poste convoité, n’en mentionner aucun, ou trop…– Où vous voyez-vous dans X années ?
À faire : émettre le souhait de prendre des responsabilités dans son domaine d’activité, de suivre les formations éventuellement nécessaires, se montrer potentiellement flexible.
À éviter : viser trop haut à l’échéance définie, ou évoquer un idéal sans rapport avec l’entreprise.
Déjouer les questions pièges
Il arrive que le recruteur tente de mettre le candidat dans l’embarras avec des questions pièges. Elles prennent différentes formes et suivent certaines tendances. La première règle est de les aborder sans paranoïa en optant pour une position d’égal à égal avec le recruteur.
– S’il s’agit d’évoquer une expérience dont on est fier, faire en sorte qu’elle ait un lien avec le poste et/ou l’entreprise visés et l’étayer de faits et de chiffres.
– Si la question porte sur des conflits ou des problèmes rencontrés avec l’équipe ou la hiérarchie lors de précédentes expériences professionnelles, la conduite la plus appropriée est de rester honnête et de mettre l’accent sur les mesures adoptées pour les surmonter. Ne jamais dénigrer d’anciens collègues ou patrons.
– Un recruteur peut également demander si le candidat a déjà pris des risques et dans quelles circonstances, s’il est capable de dire « non », de se fier à son intuition… C’est un moyen de tester l’esprit d’initiative, la confiance en soi, et la capacité à étayer ses décisions par des éléments rationnels.
– Quant aux questions portant sur des éléments qui seraient absents du CV, sur des hobbys et passions, le mieux est d’y répondre de manière sélective, en créant un lien avec l’employeur sans pour autant tomber dans la familiarité. C’est évident : un recruteur cherche en priorité quelqu’un avec qui il s’imagine pouvoir travailler.
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