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Qui s’y frotte s’y implique
Spécialistes des soins cosmétiques destinés à la prescription des dermatologues et au conseil officinal, les laboratoires SVR ont mis les bouchées doubles depuis deux ans en recrutant plus de 100 salariés.
Créés en 1965 dans une officine picarde, les laboratoires SVR sont aujourd’hui en pleine phase d’expansion. Pour faire face à la croissance de l’activité, le nombre de salariés a ainsi été multiplié par trois en deux ans, ce qui correspond à une centaine d’embauches sur cette période, sans compter les stagiaires que la PME accueille chaque année.
Les soins cosmétiques et de cosmétologie médicale sont le coeur de métier des laboratoires SVR. Cette année encore, le département recherche et développement privilégie ses investissements financiers dans ce domaine. L’unité de production a été repensée en 2004 et se veut à la pointe de l’innovation, high-tech et ergonomique.
Les laboratoires font figure d’entreprise dynamique, une caractéristique d’autant plus vraie que le fort mouvement d’embauches a aussi contribué à rajeunir singulièrement la moyenne d’âge des salariés (environ 35 ans).
SVR reste ouvert aux candidatures spontanées. « L’important dans une embauche, c’est de mesurer l’adéquation entre le candidat et le poste, à partir de ses compétences bien sûr mais surtout en fonction de son adhésion aux valeurs de l’entreprise », insiste cependant Cyril Véret, directeur général de SVR.
Rude concurrence pour les pharmaciens.
Côté embauches, la concurrence est rude pour les pharmaciens, d’autant que bon nombre de non-pharmaciens ont suivi un troisième cycle approprié tel que le DESS de cosmétologie du Pr Marty à la faculté de pharmacie Paris-XI. « Actuellement, quatre postes seulement sont occupés par des pharmaciens, celui de président-directeur général, le mien, celui de chef de produit marketing et enfin celui de responsable qualité, précise Cyril Véret. Mais nous accueillons beaucoup d’étudiants de la faculté de pharmacie. L’embauche de pharmaciens est importante pour nous car elle correspond à notre culture, même si aujourd’hui ils entrent en concurrence avec d’autres profils. Au-delà du diplôme c’est d’abord une personnalité que nous recherchons, la capacité du candidat à s’impliquer dans notre projet d’entreprise, son autonomie et son goût du challenge. » A bon entendeur…
La rose et le serpent séduisent.
Le caducée séduit mais ne suffit pas pour pousser la porte du laboratoire. Pas question ici de compter ses heures mais le jeu en vaut la chandelle et est plutôt formateur, selon Renan Besse. Ce dernier est arrivé chez SVR par le biais d’un stage de chef de produit au cours de son DESS. « J’ai été attiré par le positionnement du laboratoire, je voulais faire de la cosmétologie mais garder le côté médical. Sans même connaître le labo, l’alliance de la rose et du serpent [le logo des laboratoires SVR, NdlR] me plaisait. Pendant quatre ans j’ai été seul chef de produit marketing, avec plus de 60 produits à gérer, rattaché directement à Cyril Véret. J’ai commencé ma carrière en organisant le service marketing, c’est une expérience irremplaçable à 26 ans ! Dans un gros laboratoire j’aurais été cantonné à un segment du produit. Chez SVR on suit le produit de sa conception aux argumentaires de vente. »
Des entretiens d’embauche atypiques.
Quand on lui pose la question de l’investissement que suppose l’ampleur de telles tâches, Renan Besse met en balance l’ambiance de travail : « La pression n’est pas exercée en tant que telle, on se la met tout seul. L’esprit d’équipe, la convivialité gomment cet aspect. Il nous arrive de piquer de grands fous rires en réunion de recherche et développement, sans que cela nuise aux résultats. Bien sûr, je ne compte pas mes heures mais se lever et être heureux d’aller travailler, ce n’est pas donné partout… »
La direction des laboratoires SVR se dit soucieuse du bien-être de ses salariés et apporte le plus grand soin à la phase d’embauche. De façon peu conventionnelle. L’entretien se déroule en effet sur la journée avec une partie effectuée en groupe. « Le matin nous présentons l’entreprise et le poste à pourvoir à l’ensemble du groupe de candidats. L’après-midi commence par des jeux de rôle qui laissent à chacun la possibilité de s’exprimer, puis, en fin de journée, nous procédons à des entretiens individuels », précise Cyril Véret.
Une procédure qui a séduit Delphine Roque, responsable qualité depuis un an chez SVR : « J’ai trouvé intéressant de pouvoir comparer mon profil à celui des autres candidats, cela permet de se situer et de voir les qualités que l’on peut mettre en avant. Finalement, ce système de recrutement apporte des arguments pour mieux se vendre. »
Delphine préconise aux futurs candidats de bien cibler ce qu’ils recherchent : « Ils donnent souvent l’impression de vouloir faire un peu tout, c’est une erreur car cela peut apparaître comme un manque de motivation. » Un conseil à bien retenir.
SVR en bref
– SVR a été créé en 1965 par Simone Véret l’Herminé et Robert Véret (SVR représentent les initiales des fondateurs) dans une officine de Picardie. Leur fils, Guy Véret, également pharmacien, est l’actuel P-DG du groupe.
– Les laboratoires se sont spécialisés dans la production de produits cosmétiques destinés à la prescription des dermatologues et au conseil
pharmaceutique. CA en 2005 : 15 millions d’euros (13,5 millions d’euros en 2004).
– Nombre de salariés : 150.
– Nombre de pharmaciens : quatre.
– Site des laboratoires : 7 000 m2 à Bondoufle (Essonne).
– Principaux produits : gamme Xérial, Topialyse, Spirial, Gamme Bleue.
– SVR compte aujourd’hui quatre filiales étrangères (dont l’Espagne et le Maroc) et ses produits sont commercialisés dans vingt pays.
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