- Accueil ›
- Business ›
- RH et management ›
- Recrutement ›
- Pharmacie : 293 places vacantes sur les bancs de la fac

© Getty Images/iStockphoto
Pharmacie : 293 places vacantes sur les bancs de la fac
Près de 300 places restent non pourvues dans les facultés de pharmacie françaises. Si le chiffre s’améliore par rapport à celui des années précédentes, il nécessite, selon les doyens, de se pencher sur une réforme du recrutement.
Depuis l’instauration des PASS/L.AS dans les universités françaises, la filière pharmacie rencontre des difficultés pour remplir les amphis des promotions de 2e année. A la rentrée 2022, plus de 1100 places restaient vacantes ; en 2023, 471 et en 2024, 293.
Les efforts collectifs pour renforcer la visibilité et l’attractivité des métiers de la pharmacie commenceraient-ils à porter leurs fruits ? À la rentrée 2024, la majorité des 24 facultés de pharmacie atteignent un niveau de recrutement en 2e année d’au moins 85 % de l’effectif attendu.
Une fuite des étudiants à l’étranger
Toutefois, malgré les initiatives locales et nationales, la réforme peine à s’imposer. De nombreux bacheliers attirés par les métiers de la pharmacie choisissent de poursuivre leurs études à l’étranger avant de revenir exercer en France. Un phénomène affectant également d’autres filières de santé. En cause, le manque de lisibilité des filières PASS/LAS. Par ailleurs, le niveau hétérogène des étudiant.es entrant en 2e année est parfois associé à un taux de redoublement accru. Ce déficit de recrutement menace l’accès aux soins dans certains territoires où le pharmacien est souvent le seul professionnel de santé de proximité.
Une voie de recrutement spécifique
Les doyens souhaitent la création d’une voie de recrutement complémentaire permettant aux néobacheliers de s’inscrire directement en première année d’études de pharmacie via Parcoursup. Ce mode de recrutement offrirait des places réservées aux étudiants réellement motivés par les métiers de la pharmacie, leur permettant d’intégrer le cursus après validation de leur première année.
- L’IA au service des pharmaciens : un levier contre la fraude aux ordonnances ?
- « Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! »
- Ménopause : un tabou qui tombe, un marché qui s’envole
- Carte Vitale numérique : déploiement au vert, fraudes au rouge
- Ordonnances numériques : vous pouvez certainement les traiter mais ne le savez pas
- Nouvelles missions : l’offre et la demande sont au rendez-vous
- Rapport de l’Igas : le DPC est (sans doute) mort, vive la certification !
- Biosimilaires : vers un taux de remise à 30 % ?
- Aggravation des tensions sur Pegasys : nouvelles règles de dispensation mises en place
- [VIDÉO] Régulation de l’installation des médecins, un poisson d’avril ?

![[VIDÉO] Régulation de l’installation des médecins, un poisson d’avril ?](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/installation-medecins-680x320.png)
![[VIDÉO] Entre le « jaune » des missions et le « bleu » de la rentabilité, le vert de l’officine est en devenir](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/david-syr-680x320.png)