- Accueil ›
- Business ›
- RH et management ›
- Recrutement ›
- Le vote de la semaine
Le vote de la semaine
Trouvez-vous que le niveau de compétences des apprentis préparateurs a baissé ?
OUIFrançois Prevete La Valette-du-Var (Var)
J’ai enseigné pendant 20 ans au CFA de Toulon. Le programme de formation en cinq ans (deux années de CAP, une année de mention complémentaire et deux années de BP) permettait aux élèves préparateurs de mieux conforter leurs acquis, car l’enseignement était répétitif. Cela leur laissait aussi le temps de prendre leurs marques et au titulaire de mieux les « formater » à son officine. Aujourd’hui, même si le niveau d’enseignement est bon, les études ne leur laissent pas suffisamment de temps pour assimiler ce qu’ils ont appris. Ils sont aussi trop longtemps absents de l’officine pour qu’ils puissent vraiment rentrer dans le poste de préparateur. Avant, l’apprentissage commençait à 16 ans, aujourd’hui les apprentis que nous accueillons sont plus âgés. Or, plus les élèves avancent en âge, plus on a de mal à leur faire adopter la bonne posture.
OUI, MAIS…Guy Pillot Sennecey-lès-Dijon (Côte-d’Or)
Bien qu’exerçant près d’une ville universitaire, je suis confronté à d’importants problèmes de recrutement, qu’il s’agisse d’adjoints ou de préparateurs. Or, sans main-d’œuvre qualifiée, l’officine ne pourra pas s’en sortir, sauf à recruter demain des jeunes qui viendront de toute l’Europe. Au sujet du niveau de compétences des apprentis, je ne veux pas être dans la critique mais dans un débat constructif. Des jeunes viennent souvent en CFA désabusés et en dernier recours. Le seul moyen de les stimuler et de les attirer est de revaloriser ce métier en portant la formation en alternance à trois ans et de rendre le diplôme beaucoup plus honorifique qu’il ne l’est aujourd’hui. Cela signifie une meilleure rémunération, plus de responsabilités et de prérogatives en tant que professionnel de santé.
NONPour avoir enseigné pendant 10 ans au CFA de Rennes, je peux affirmer que le niveau de compétences des apprentis est aujourd’hui plus élevé, avec un niveau de culture générale plus important, ce qui est essentiel pour un métier de relations avec le public. Je me souviens que ce n’était pas évident au comptoir avec de jeunes apprentis qui n’avaient en poche que le brevet des collèges. Je trouve que les étudiants ayant échoué à la Paces et qui se dirigent en CFA sont des préparateurs plus motivés que les jeunes diplômés sortant de la fac de pharmacie. Avec la désertification médicale, il faut revaloriser les filières et allonger la durée des études : bac + 3 pour la formation en alternance, bac + 8 en pharmacie, afin d’être apte à répondre aux besoins des patients. Pour les préparateurs, cela permettrait de participer aux nouvelles missions ou encore de préparer les semainiers à domicile en lieu et place des infirmiers.
- L’IA au service des pharmaciens : un levier contre la fraude aux ordonnances ?
- « Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! »
- [VIDÉO] Médicaments : on vous livre cette idée…
- Sante.fr : l’outil de référence pour faire connaître ses services aux patients
- Campagnes publicitaires de médicaments OTC et des produits de parapharmacie
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?

