Des projets et des missions à plein temps

L’aide humanitaire

PSF-CI recrute chaque année une cinquantaine de pharmaciens pour ses missions orientées soit vers l’aide au développement (soutien des autorités sanitaires pour la mise en oeuvre de la politique pharmaceutique nationale), soit vers l’aide humanitaire (pour centraliser la gestion des achats de médicaments essentiels). « Les programmes d’aide au développement exigent de partir au moins un an, ceux liés à l’urgence six mois », indique Ghislaine Soulier, responsable de la communication. Des postes de terrain, assistant technique ou coordinateur médical, sont proposés. Chez Médecins sans frontières, les pharmaciens sont assez fréquemment recrutés sur les projets pour veiller à la bonne gestion des produits et du matériel médical. Deux ans d’expérience, si possible en milieu hospitalier, sont requis. « Pour accéder à un poste de terrain, il faut être disponible au moins six mois. Par la suite, MSF pourra confier plus de responsabilités, à la coordination de projets ou comme chef de mission et coordination médicale, détaille Caroline Decoster, chargée du recrutement. Nos missions évoluant de manière importante, nous souhaitons renforcer le recrutement. » Ghislaine Soulier ajoute : « Toutes les organisations gouvernementales, non gouvernementales ou organismes de l’ONU, travaillent désormais avec des pharmaciens pour gérer la partie pharmaceutique de leurs programmes. »

Le Généthon

Le Généthon, laboratoire créé par l’Association française contre les myopathies et financé à plus de 85 % par le Téléthon, emploie des pharmaciens en affaires réglementaires, assurance qualité et dans ses centres de ressources biologiques (banques d’ADN). Trouver des thérapies innovantes pour guérir les maladies rares, en particulier neuromusculaires, est l’objectif de cette association loi 1901 à finalité humanitaire mais qui fonctionne comme une véritable biotech. « Nous mettons en place un centre de bioproduction pour des essais de phase II et nous recherchons des pharmaciens pour l’assurance qualité orientée bonnes pratiques de fabrication et clinique », informe Michèle Vuillaume, responsable des ressources humaines. Une expérience dans notre laboratoire, pionnier dans la thérapie génique, est un plus quand on veut faire carrière dans ce domaine. »

La lutte anticancer

Devenir pharmacien de centres anticancéreux de la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (structures privées participant au service public et fonctionnant comme les hôpitaux) nécessite de passer un concours. Chaque centre est autonome en ce qui concerne les recrutements. L’ouverture de postes (en augmentation depuis 2001) se fait en fonction des besoins, des nouvelles activités mises en place, de la réglementation. Pour postuler, il faut être interne et, selon ses compétences, on peut être recruté en tant que pharmacien ou spécialiste de centre (avec une expérience en oncologie, etc.).