Zoom sur le master 2 parcours bio-ingénierie

Cette formation vise à inciter les étudiants à développer des techniques biologiques innovantes en santé ou en environnement.

Les objectifs

« L’idée est de traiter les biotechnologies sous l’angle des techniques biologiques applicables à différents secteurs, tels que la santé, le secteur vétérinaire, l’environnement, explique Benoît Roig, responsable du master. On peut utiliser les mêmes méthodes moléculaires pour détecter la légionelle, que ce soit dans l’eau ou dans un échantillon clinique. »

Bio-ingénierie santé ou diagnostic

Les étudiants ont le choix entre la bio-ingénierie santé ou le diagnostic. La première aborde les nouvelles avancées en biotechnologie, l’utilisation des outils de la biologie moléculaire et cellulaire en neurophysiologie, par exemple, pour identifier des cibles thérapeutiques. Elle apprend aussi comment passer du développement d’une technique à son application industrielle. Pendant 15 heures, les étudiants s’entraînent à élaborer un projet innovant. L’option diagnostic est tournée vers les techniques de diagnostic dans le domaine médical (en hématologie, imagerie..), vétérinaire, environnemental…

Modules d’insertion

Deux autres modules préparent à l’entreprise : 30 heures d’anglais conclues par le passage du TOIEC (test of english for international communication) puis 50 heures pour déchiffrer une offre d’emploi, y répondre et préparer des entretiens grâce à des simulations.

Un stage d’application

Les cours débutent en septembre et sont suivis en janvier d’un stage de 6 à 8 mois. Le rapport écrit par l’étudiant est axé sur l’application créée ou mise en place lors de cette immersion dans l’entreprise.

Débouchés

Les débouchés sont essentiellement en R&D au sein de sociétés de biotechnologie, de l’industrie, d’organismes de recherche publics et privés voire au sein d’un CHU. Les étudiants peuvent aussi s’orienter vers un poste d’assistant ingénieur, en production.

Inscriptions : université de Montpellier-I, tél : 04 67 41 74 00 ou benoit.roig@ema.fr.

Exploiter ses connaissances

– « J’ai suivi le master durant ma 6e année pour entrer plus vite dans la vie professionnelle, raconte Aurélie. Je termine aujourd’hui ma thèse après un stage de 6 mois chez ApoH-Technologies, une start-up qui a développé une glycoprotéine capable de se lier avec de nombreux micro-organismes pathogènes à partir de laquelle elle développe des tests de diagnostic. Les recherches auxquelles j’ai participé vont faire l’objet d’un brevet. Le master m’a permis de découvrir comment nous pouvions, à partir de nos connaissances, développer de nouvelles technologies et trouver de nouveaux médicaments. »