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- Vers un BTS de préparateur en deux ans
Comme pressenti (voir Le Moniteur n° 2799), le ministère de la Santé propose un BTS en deux ans en remplacement de l’actuel BP de préparateur. La formation, d’une durée de 1 350 heures, concernerait les préparateurs tant officinaux qu’hospitaliers, avec une spécialisation en fin de parcours. Elle pourrait être organisée soit par la voie scolaire en lycée professionnel, soit par l’apprentissage en centre de formation des apprentis (CFA).
Les syndicats veulent un diplôme en trois ans
Cette idée ne satisfait pas les partenaires sociaux car « les jeunes passeront trop peu de temps en officine et il y aura peu de pharmaciens intéressés », assure Jean-Marie Fonteneau, président de la Commission paritaire nationale de l’emploi et de la formation professionnelle (CPNE-FP), représentant la CGT. Pour eux, la solution idéale serait un diplôme d’Etat en trois ans géré par le ministère de la Santé et le maintien des CFA. Un groupe de travail de la CPNE-FP y a travaillé plusieurs mois sous l’autorité de Michel Gavrilovic, inspecteur général de l’Education nationale. Cette solution permettrait de maintenir le principe de l’alternance salariée dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. C’est le seul moyen pour que « les jeunes formés soient tout de suite efficaces et adaptés au fonctionnement de l’entreprise », estime Philippe Denry, vice-président de la CPNE-FP, représentant la FSPF. La CPNE-FP va néanmoins travailler sur la proposition du ministère, « espérant pouvoir argumenter sur un diplôme d’Etat et convaincre le ministère de la Santé », explique Michel Gavrilovic.
Une hypothèse qui n’est pas inenvisageable, explique Eric Sanzalone, adjoint au chef du bureau de la démographie et des formations initiales à la Direction générale de l’offre de soins : « Le ministère de la Santé attend de voir le référentiel élaboré par la profession. Après expertise conjointe avec l’Enseignement supérieur ou l’Education nationale, nous pourrons conclure sur la durée et l’intensité du contenu et, de fait, le niveau du diplôme. » Pour l’heure, « le ministère pense que le contenu proposé ne nécessite pas trois ans de formation et que deux ans d’enseignement plus intensif sont équivalents ». Le groupe de travail reprendra son travail en septembre.
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