- Accueil ›
- Business ›
- RH et management ›
- Carrière ›
- Un doyen sans diplôme… de pharmacien
Je n’ai pas mon diplôme de pharmacie ! », prévient Jean-Luc Duroux, qui a succédé le 1er septembre à Francis Comby au poste de doyen de la faculté de pharmacie de Limoges. Ce professeur des universités en biophysique et mathématiques, qui a fait sa thèse sur les polymères conducteurs, a été recruté en 1987 pour enseigner la physique et les maths comme maître de conférences puis, à partir de 2000, comme professeur. Il dirige depuis 2004 une équipe pluridisciplinaire d’une vingtaine de personnes, dont 17 pharmaciens, qui travaillent sur les biomolécules et les thérapies antitumorales. « Cela fait 23 ans que je la connais cette fac, j’y ai même fait mes études. Et je l’aime ! Elle est petite, ce qui a bien des avantages. Ainsi, nous sommes 44 enseignants-chercheurs. On se connaît tous », s’enthousiasme le nouveau doyen.
Organiser la première année commune
Si Jean-Luc Duroux n’est pas inquiet pour son nouvel emploi du temps – « Je connais bien les rouages de la fac et je suis entouré de collègues pharmaciens qui m’aident à la gérer » –, il est conscient que sa prise de fonction survient à un moment charnière (PACES, loi HPST). « La première année commune des études de santé nous oblige à revoir les programmes d’enseignement. C’est l’occasion de réfléchir aux nouvelles missions du pharmacien d’officine et pour toiletter nos enseignements », positive cet homme de 53 ans, marié et père de deux enfants. Dont une fille qui, elle, a son diplôme de pharmacie.