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Student Exchange guide le potard à l’étranger
Vous êtes étudiant ou jeune diplômé et une initiation à la pratique pharmaceutique hors de nos frontières vous tente. Le programme Student Exchange est sans conteste une réponse à votre attente, ainsi qu’à celle d’étudiants étrangers souhaitant découvrir les pratiques françaises. Détails.
La Fédération internationale des étudiants en pharmacie (IPSF) a mis en place le programme Student Exchange dont le but est de contribuer aux échanges internationaux entre étudiants. Un de ses objectifs est d’encourager et de promouvoir la coopération internationale entre étudiants en pharmacie.
L’IPSF regroupe aujourd’hui plus de quarante-cinq associations, parmi lesquelles l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), dont la cellule « relations internationales » constitue le relais organisateur incontournable du programme Student Exchange en France.
Anne-Lise Ducournau, étudiante en cinquième année à la faculté de Paris-V et vice-présidente chargée des relations internationales au sein de l’ANEPF depuis novembre dernier, a pris en main ce programme. « Je me suis immédiatement attachée à renforcer la participation française au programme Student Exchange et tout particulièrement l’organisation de véritables échanges », précise-t-elle. Car la France faisait figure de mauvais élève en étant essentiellement un pays de départ pour quelques étudiants français mais beaucoup trop rarement un pays d’accueil pour les étudiants étrangers.
Dix étudiants français pourront partir cette année
Le défi à relever cette année était donc de remettre sur pied le programme pour que la France y retrouve sa vraie place parmi les trente-cinq pays organisateurs. Et ce n’était pas gagné d’avance. En effet, constatant que, comme la France, certains pays utilisaient ce programme quasi uniquement à sens unique, l’IPSF a décidé que le nombre d’étudiants au départ de chaque pays serait limité en fonction du nombre d’étudiants accueillis l’année précédente. La France, avec ses vingt-quatre facultés de pharmacie, se voyait ainsi octroyée une autorisation de départ pour quatre étudiants ! Un nombre bien médiocre si on le compare, par exemple, aux cinquante étudiants autorisés au Portugal qui ne compte pas plus de cinq facultés de pharmacie… « J’ai réussi à faire remonter notre quota à dix étudiants qui pourront ainsi bénéficier du programme cette année, souligne Anne-Lise Ducournau. Ce n’est qu’une première victoire et l’ANEPF compte bien maintenir et développer les échanges entre étudiants. »
Pour remettre la France sur les rails, Anne-Lise Ducournau a donc demandé à chaque candidat au départ de trouver un stage pour accueillir, en retour, un étudiant étranger. Pour le moment, elle a généralement favorisé ceux qui y sont parvenus. Anne-Lise s’attache également à mieux faire connaître ce programme de façon à élargir l’éventail des candidats. « J’ai constaté que les candidats français avaient presque toujours le même profil : ce sont des étudiants cherchant un stage dans l’industrie et dans un pays anglo-saxon tel que la Grande-Bretagne, le Canada ou les Etats-Unis… alors que ce sont les pays les moins receveurs. Par contre, il y a beaucoup d’offres de stage en officine en Espagne, au Portugal, en Allemagne, aux Pays-Bas ou même au Brésil. L’Europe de l’Est est très demandeuse d’accueil en France et propose aussi des stages. Une ouverture sur l’Europe et les pratiques de notre future profession est certainement un atout à l’heure actuelle. De plus, dans la majorité des pays d’Europe, il n’est pas indispensable de parler la langue du pays, mais la pratique de l’anglais est obligatoire », souligne Anne-Lise Ducournau.
Outre l’officine et l’industrie, des stages peuvent aussi être proposés, selon les pays, dans des laboratoires universitaires ou des pharmacies hospitalières.
En France, si le circuit des stages en officine s’organise peu à peu pour l’accueil d’étudiants étrangers, Anne-Lise s’attache maintenant à mettre en place des partenariats avec des facultés de pharmacie, des hôpitaux et des laboratoires pharmaceutiques pour offrir dans un avenir proche une plus grande variété de choix.
En pratique
– Le Student Exchange s’adresse en priorité aux étudiants de 3e et 4e année de pharmacie.
– La durée du stage est habituellement de un mois, entre juin et septembre, permettant d’accueillir un étudiant étranger sur la même période estivale.
– Il faut postuler le plus tôt possible au cours de l’année universitaire car le circuit d’approbation est centralisé par l’IPSF ; cette condition, indispensable pour satisfaire le plus grand nombre, est, en contrepartie, un peu longue. Soyez prévoyant, et prenez contact avant le mois de mars avec l’ANEPF qui vous communiquera la procédure à suivre (scrupuleusement). L’approbation est en général communiquée au mois de mai.
– Les frais de dossier s’élèvent à 35 euros pour 2002.
– L’hébergement s’effectue soit en chambre d’étudiants, soit chez l’habitant.
– Le stage peut parfois être rémunéré.
– Selon la destination, ne pas oublier de s’assurer de la validité de son passeport ou de sa carte d’identité et de vérifier si l’obtention d’un visa est nécessaire.
Pour toute information complémentaire, consulter le site http://www.anepf.com ou adresser un mail à l’adresse suivante : vp-international@anepf.com.
Thomas Naulet : « Ce stage m’a conforté dans mon orientation »
Thomas Naulet a bénéficié du programme Student Exchange il y a deux ans alors qu’il terminait sa cinquième année à la faculté de pharmacie de Nantes. « J’ai tout de suite été tenté. J’ai passé un mois, pendant l’été, en Yougoslavie, à Belgrade. Le stage était organisé au sein des laboratoires Galenika, qui accueillaient aussi des stagiaires yougoslaves, et j’étais logé en cité universitaire, précise Thomas. A l’époque, la Yougoslavie venait de s’inscrire pour participer à ce programme. J’ai été accueilli de façon exceptionnelle, tant par les étudiants que par l’équipe de Galenika. Les étudiants yougoslaves m’ont pris en charge pour me faire connaître leur patrimoine culturel, leur ville et sa région. » Côté stage, Thomas a eu l’occasion de se frotter à tous les services d’une industrie pharmaceutique, puisque qu’ils étaient rassemblés au sein d’un seul et même site géographique. De la recherche et développement aux affaires réglementaires, au marketing en passant par la production, Thomas a acquis une vision globale du fonctionnement de l’entreprise. « Outre l’intérêt de l’échange culturel, ce stage m’a aussi conforté dans l’orientation que je souhaitais donner à ma carrière, c’est-à-dire le marketing. »
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