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SAINT-ÉTIENNE : L’Ecole des mines ouvre un centre ingénierie et santé

Publié le 16 octobre 2004
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La filière pharmacien-ingénieur existait depuis 1996. Nous avons décidé d’ouvrir cette année un centre ingénierie et santé, explique Jean-Charles Pinolli, directeur adjoint de l’Ecole nationale supérieure des mines de Saint-Etienne. Avec ce pôle, nous avons voulu changer d’échelle pour répondre aux demandes de l’industrie beauté-santé – au sens large – et des centres hospitaliers. Ceux-ci deviennent de plus en plus sophistiqués en termes d’appareillage et d’imagerie médicale. Ils intègrent de plus en plus de données et font par exemple appel à la médecine nucléaire… »

Des partenaires prestigieux. Concrètement, le centre compte huit filières distinctes, dont « pharmaciens-ingénieurs », « médecins-ingénieurs », « mastère spécialisé en ingénierie et santé », « mastère recherche », « doctorat en sciences » ou encore « doctorat double compétence ». La filière « pharmacien-ingénieur » est renforcée : de six à huit, le nombre d’étudiants sera porté à une quinzaine chaque année grâce à la signature de conventions avec des facultés de pharmacie. « Jusqu’ici, nous étions en relation avec la faculté de Lyon, précise Jean-Charles Pinolli. Signer avec d’autres facultés permettra d’intégrer plus d’étudiants en pharmacie dès leur quatrième année. »

Au total, l’Ecole des mines (http://www.emse.fr)devrait accueillir plus de 200 étudiants lorsque le centre aura atteint sa vitesse de croisière. Pour accompagner cette évolution, de nouveaux locaux seront construits d’ici 2011 sur le site santé de Saint-Etienne où se trouvent déjà le CHU et, bientôt, la future faculté de médecine. L’Ecole des mines de Saint-Etienne se développe également dans la recherche fondamentale et appliquée au service des industries de santé, nombreuses dans la région (450 au total, dont de grands groupes comme Aventis Pasteur, BioMérieux, Merck, Merial…).

A court terme est prévue la constitution d’un institut fédératif de recherche associant l’école, l’université Jean-Monnet, le CHU de l’agglomération stéphanoise, le CNRS et l’INSERM.

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