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Réforme universitaire : les étudiants pas suffisamment entendus

Publié le 13 décembre 2018
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La publication du rapport sur la suppression du numerus clausus et de la Paces (première année commune des études de santé) piloté par Jean-Paul Saint-André, ainsi que sa remise, le 18 décembre, aux ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, n’ont pas satisfait l’Anepf (Association nationale des étudiants en pharmacie). « On ne peut pas se satisfaire d’un “portail santé” qui n’est rien d’autre qu’une année de sélection », déplore Antoine Soula, vice-président de l’Anepf,chargé de l’enseignement supérieur. L’association milite pour la création de trois années de licence (L1, L2, L3) avec des composantes « majeure santé » et « mineure santé », afin que les étudiants qui ne sont pas parvenus à l’issue de la L1 ou de la L2 à intégrer la filière de santé, gardent toutes leurs chances de pouvoir faire carrière dans le milieu et d’accéder aux nouveaux métiers de la santé ou aux filières paramédicales.

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