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© Les chaises d’un amphi - Pixabay
Réforme de la PACES : un décret et un arrêté pour début d’octobre
A un an de la mise en place de la réforme de la première année des études en santé, la conférence nationale des doyens de la faculté de médecine est revenue lors de sa conférence de rentrée du 26 septembre, sur les principaux changements et les principales nouveautés du nouveau système. Dans les grandes lignes, la « Première année commune des études de santé (PACES) » sera remplacée par un « Portail santé ». Ce portail, qui est une première année universitaire générale sera, en effet, la voie principale de recrutement des étudiants. Une seconde voie d’entrée possible est une formation de premier cycle de l’enseignement supérieur conduisant à un diplôme national de licence avec mineure santé (recrutements sur les 1re, 2e et 3e années de licence). La dernière et troisième voie est une formation conduisant à un titre ou diplôme d’État d’auxiliaire médical d’une durée de trois ans minimum.
Pour accéder à la filière MMOP (médecine, maïeutique, odontologie et pharmacie), l’étudiant devra passer par une phase d’admissibilité et d’admission avec un oral, sous réserve d’avoir validé toutes les unités d’enseignement de son année universitaire.
A ce stade, comme l’a souligné la conférence des doyens, des zones d’ombre subsistent encore. Un décret non encore publié mais approuvé par le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (CNESER) et la Commission nationale des études de Maïeutique, Médecine, Odontologie et Pharmacie (CNEMMOP), définit les trois parcours de formation permettant d’accéder aux études de santé, leurs contenus et les modalités de sélection.
« Un arrêté doit encore préciser les grandes lignes qui sont inscrites dans le décret », indique Kévin Bouchenak, vice-président en charge de l’enseignement supérieur à l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF). En particulier, il doit préciser le pourcentage de recrutement pour chaque voie, la composition et le fonctionnement du jury pour les épreuves d’admissibilité, les modalités de fixation du pourcentage d’étudiants admis dans les différentes filières santé par université, les modalités d’organisation des premier et second groupes d’épreuves et des admissions…
« Cet arrêté doit également donner les dispositions transitoires qui vont permettre à certaines universités de reporter en raison du manque de moyens, à leur demande et sous réserve d’une approbation ministérielle, leur entrée dans le nouveau dispositif », termine-t-il.
Les parutions du décret et de l’arrêté au Journal officiel sont attendues pour début octobre.
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