Carrière Réservé aux abonnés

Que fera le pharmacien demain ?

Publié le 9 juin 2007
Mettre en favori

S’appuyant sur les résultats d’une enquête menée par Celtipharm et dont il a livré les tendances en avant-première, Pierre Leportier, président de la FSPF, a rappelé les rôles multiples que jouent les officinaux lors d’une conférence organisée par le groupe Les Echos consacrée à l’industrie pharmaceutique. « 10 % des personnes entrant dans une officine ne le font que pour obtenir des renseignements, mettre à jour une carte Vitale ou régler des problèmes administratifs. Chaque semaine, 72 % des pharmaciens livrent des médicaments à domicile. 15 % d’entre eux prennent des rendez-vous pour discuter avec la famille du patient », a assuré Pierre Leportier.

De nouveaux rôles

Ce dernier est convaincu que la profession est à même de jouer de nouveaux rôles. Dans les renouvellements de nécessité bien sûr, mais aussi en allant encore plus loin dans l’intervention directe sur les pathologies dites bénignes, pour peu « que des référentiels et une formation soient mis en place, et pour peu que ce soit remboursable ».

Jacques-Antoine Robert, avocat associé dans le cabinet Simmons et Simmons, admet volontiers que l’importance du rôle des pharmaciens est de plus en plus reconnu, mais, selon lui, « il va falloir arriver à ce que le pharmacien ne réfléchisse plus seulement à délivrer le médicament qui lui procure le plus de marge ». Un brin ironique, il remarque que les services rendus au quotidien sont déjà très nombreux. Pour endosser de nouvelles missions, il s’interroge : « Ne faudrait-il pas avoir des organisations structurées et fortes qui seraient plus à même de pérenniser ces services de coaching du patient ? »

Publicité