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Préparateurs en pharmacie : ces facs qui proposent déjà la VAE
Les facultés de Marseille (Bouches-du-Rhône) et de Reims (Marne) n’ont pas attendu la sortie des premiers diplômés du Deust préparateur/technicien en pharmacie pour proposer aux titulaires du BP de valider ce diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques par la validation des acquis de l’expérience (VAE).
À la faculté de pharmacie de Reims (Marne), le parcours coordonné par le professeur Jean-Marc Millot et l’équipe de la formation continue de l’Université recense quatre inscrits. À la faculté de pharmacie de Marseille (Bouches-du-Rhône), « il y a moins d’une dizaine de préparateurs inscrits dans ce parcours », précise le professeur Stéphane Honoré, praticien hospitalier et enseignant en charge du Deust.
Des blocs à acquérir
En pratique, le candidat constitue un dossier de VAE dans lequel il indique en quoi son expérience répond aux exigences de la certification visée. Ces exigences sont détaillées dans la fiche du Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) du Deust de préparateur/technicien en pharmacie (RNCP35719). Après présentation orale du dossier à un jury composé d’enseignants de l’université et de professionnels de la pharmacie en exercice, celui-ci décide si le candidat valide l’ensemble de la certification par son expérience ou uniquement certains blocs. Dans ce deuxième cas, le candidat devra suivre des enseignements en lien avec les blocs manquants ou faire des travaux pour acquérir les blocs qui lui font défaut.
En l’espèce, le Deust préparateur/technicien en pharmacie est constitué de six blocs de compétences :
1 – Gérer la demande de produit pharmaceutique et accompagner la personne dans sa prise en charge. Exemple de compétence dans ce bloc : analyser la conformité d’une prescription.
2 – Travailler en équipe pluriprofessionnelle et traiter les informations liées aux activités pharmaceutiques. Exemple : produire et transmettre un message oral.
3 – Agir en matière de prévention. Exemple : donner des informations au public.
4 – Gérer des flux pharmaceutiques. Exemple : contrôler la qualité du produit préparé.
5 – Se situer en tant que professionnel de santé. Exemple : traiter l’information médicale et scientifique.
6 – Agir en responsabilité au sein d’une organisation professionnelle. Exemple : s’autoévaluer pour améliorer sa pratique.
Les blocs 5 et 6 ne sont pas dispensés en BP. Ainsi, il s’agit de déterminer comment un préparateur avec le BP peut valider ces blocs 5 et 6 par son expérience. En suivant un enseignement lui permettant de valider ces deux blocs ? En soutenant un mémoire démontrant qu’il a ces compétences par sa pratique ?
Deux modalités différentes
Les deux facultés ont choisi des modalités différentes. À Reims, « sous réserve des dossiers des candidats, nous penchons pour une solution simple. Nous évitons l’usine à gaz. Il y aura donc une validation de l’ensemble du Deust ou rien », détaille le professeur Jean-Marc Millot. Le dossier et la soutenance de la demande de VAE doit permettre au candidat de valider les blocs 5 et 6.
Marseille a fait un choix différent. « Si nous comparons les fiches RNCP du BP et du Deust, deux blocs nouveaux ont été créés (le 5 et le 6, NDLR). C’est pourquoi, pour l’instant, les candidats n’ont eu qu’une validation partielle de leur expérience (blocs de 1 à 4, NDLR). Pour obtenir le Deust, ils doivent rédiger un mémoire à présenter devant un jury », indique Stéphane Honoré.
Consciente des attentes des préparateurs, la conférence des doyens souhaite travailler au plus vite sur un référentiel commun, soit début 2024.
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