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Plongez dans l’assiette de vos patients
Dépêchez-vous, il reste des places ! Acquérir de nouvelles connaissances, rester à la pointe et se spécialiser sont les objectifs de ce diplôme d’université (DU) diététique, nutrition préventive et micronutrition de la faculté de pharmacie de Besançon (25).
Il a toujours autant la cote auprès des préparateurs, avec plus d’un tiers des inscrits en 2019. Et pour cause. Le diplôme universitaire (DU) Diététique,nutrition préventive et micro- nutrition, proposé par la faculté de pharmacie de Besançon (25) depuis 1988, allie enseignants de haut vol et informations de premier ordre. De quoi nourrir la pratique officinale. « Nous considérons que pour chaque pathologie ou état physiologique, il y a un conseil diététique à apporter », avance Sylvie Bobillier-Chaumont, maître de conférences en physiologie et nutrition, responsable de la formation continue pharmaceutique et co-responsable du DU avec Céline Demougeot,pharmacologue.
La crème des enseignants
L’enseignement est dispensé́ en présentiel en deux fois une semaine. « C’est dense, reconnaît Arnaud Decordier, préparateur à Valenciennes (59) qui a passé́ le DU en 2020, mais accessible ». Le jeune homme a choisi la faculté de Besançon pour se spécialiser car il souhaitait acquérir « le plus haut niveau de connaissances possible en diététique officinale et une dispensation par de vrais professionnels. J’ai même eu plus que ce que j’espérais ! ». La diététique pédiatrique, notamment le cours sur les laits infantiles, l’a passionné. « C’est celui que j’ai préféré et le plus utile au quotidien.C’était clair et simple. J’arrive désormais à conseiller un lait sans souci ».
Spécialistes en ostéoporose, en pédiatrie, diététiciens, pharmaciens, médecins, universitaires, sans oublier un praticien belge sur les anti-oxydants ou un ingénieur industriel en probiotiques,« nos intervenants doivent pouvoir répondre à toutes les questions des pro- fessionnels, même les plus pointues », argumente Sylvie Sylvie Bobillier-Chaumont. Régimes « kéto »*, sans gluten, huile de palme, boissons végétales ou taurine dans les laits infantiles, vous pouvez lever la main, l’enseignant vous répondra. « À la fin de chaque cours, il y a un temps pour poser des questions », explique Arnaud.
Des matières de premier choix
L’articulation des cours est efficace. La première semaine, place à la diététique des états physiologiques et pathologiques. Femme enceinte ou allaitante, enfants, sujet âgés, sportifs, leurs besoins sont détaillés après un rappel des apports nutritionnels de base. Suivent les pathologies cardio-vasculaires, digestives, métaboliques, cancéreuses, ou les allergies. La deuxième semaine est axée « sur la micro- nutrition, avec les vitamines, les minéraux, les probiotiques et prébiotiques, les antioxydants, la réglementation des compléments alimentaires… », explique Sylvie Sylvie Bobillier-Chaumont. Déchiffrer les formules ou les allégations santé devient une promenade de santé́. « Désormais, quand je reçois une nouveauté, je regarde toujours la composition et les quantités. Nous devons être armés face aux allégations », précise Arnaud. « Ce DU s’adresse à l’officine, revendique l’enseignante. Dans chaque cours, l’aspect conseil est abordé́ ». Arnaud se sent rassasié : « Diabète, hypercholestérolémie, pathologies cardio-vasculaires sont le quotidien du préparateur. Nous ne sommes pas des diététiciens, mais nous devons pouvoir répondre concrètement aux questions des patients, qui sont de plus en plus demandeurs ». Aucun souci de satiété avec ce DU bien copieux ! I
(*) Régime cétogène.
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