Observatoire CMV Mediforce : les pharmaciens pessimistes sur leur profession

© Les pharmaciens sont pessimistes quant à l’avenir de leur profession

Observatoire CMV Mediforce : les pharmaciens pessimistes sur leur profession

Publié le 27 avril 2017
Par Stéphanie Bérard
Mettre en favori

Le moral n’est pas au beau fixe. La sixième édition de l’Observatoire annuel de CMV Mediforce des professions libérales de santé révèle que les pharmaciens se montrent plus pessimistes qu’en 2016 (sur un échantillon de 62 pharmaciens interrogés à partir d’un panel de 495 professionnels de santé). 

Cette année, ils évaluent à 4,4 sur 10 la situation générale actuelle de leur profession, alors qu’ils l’avaient notée à 4,7 en 2016.

Seuls 9 % d’entre eux évaluent de façon très positive leur métier, avec une note de 8 à 10. A noter : ils sont moins confiants que les autres professions libérales de santé dans leur ensemble (médecins généralistes, chirurgiens-dentistes, infirmières, kinésithérapeutes, vétérinaires, radiologues et biologistes) dont la note globale est de 5.

L’appréciation des pharmaciens est encore plus mauvaise quand il faut parler d’avenir : la situation de leur profession dans les prochaines années est évaluée à 3,8 sur 10, avec 65 % de notes allant de 1 à 4, contre 4,1 pour l’ensemble des professions libérales de santé.

Publicité

En outre, moins d’un pharmacien sur deux (47 %) choisirait le même métier si c’était à refaire, alors que la proportion s’élève à 65 % pour toutes les professionnels de santé confondus. Et, en toute logique, les officinaux sont seulement 34 % à recommander à un jeune d’exercer leur métier en libéral aujourd’hui.

Un peu de baume au cœur pour terminer : l’étude montre toutefois des signes de satisfaction dans l’exercice du métier de pharmacien pour 68 % des officinaux de l’échantillon, sans détail précis sur les critères.

Par ailleurs, les pharmaciens déclarent disposer d’outils informatiques performants qui les aident à mieux faire leur travail (84 %). Nettement plus que l’ensemble des catégories (72 %).