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Mieux identifier les risques dans les petites entreprises
Les risques psychosociaux ne sont pas rares dans les entreprises. Pour le Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui a rendu un avis sur le sujet le 14 mai, cela doit même devenir une priorité pour les employeurs. D’où sa volonté de « procéder à un état des lieux et formuler des recommandations afin de mieux les prévenir », explique Sylvie Brunet, la rapporteure du CESE. Que suggère l’institution ? D’abord, d’intégrer dans le document unique d’évaluation des risques – obligatoire pour tous les employeurs – « une évaluation systématique des facteurs de risques psychosociaux ». Le CESE propose aussi de réactiver le droit d’expression des salariés. « Chaque salarié disposerait d’un quota d’heures pour débattre de son travail avec ses collègues et l’encadrement », rapporte Sylvie Brunet.
Dans les petites entreprises, ces risques sont-ils décuplés ? Le CESE met l’accent sur l’accompagnement dans les PME, qui devraient disposer d’un accès prioritaire aux services de conseil des professionnels de santé, comme la médecine du travail. « Le risque psychosocial n’est pas l’adage des grandes entreprises », confirme Patrick Madié, directeur d’Action sociale pharmaceutique (ASP), un service de santé au travail.
L’effet protecteur du travail en officine
En lisière de l’avis du CESE, on peut légitimement s’interroger sur les risques psychosociaux susceptibles d’exister dans les officines. Or, une enquête, menée par ASP en 2012, révèle que ce secteur « est pointé favorablement sur la plupart des critères de l’environnement psychosocial », constate Patrick Madié. En particulier, les salariés de la pharmacie sont les moins concernés – par rapport aux autres secteurs d’activités – par un sentiment d’insécurité professionnelle et les conflits de rôles. « Les préparateurs sont le troisième métier le moins exposé à une charge de travail élevée. Les adjoints, eux, se situent au septième rang », détaille le directeur d’ASP. Explication ? « Il y a un effet protecteur contre le stress dans les petites structures, et elles sont particulièrement nombreuses dans le secteur officinal. » Ce qui n’empêche pas les salariés des officines de se sentir de plus en plus sensibles aux agressions verbales, aux changements de réglementation, aux baisses de marge… « Le stress est accru lors d’une installation, que ce soit pour les employeurs ou les salariés », insiste Patrick Madié.
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