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Les étudiants contre la suppression du numerus clausus
Le second rapport Attali suggère la suppression du numerus clausus. « Cela risque d’engendrer une inflation du nombre d’étudiants entrant en 2e année et une forte augmentation des coûts de la formation, craint Florentin Normand, nouveau président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France. Comment les universités pourront-elles le supporter sans que la formation ne soit bradée ? Nous avons déjà des difficultés à trouver des stages pour tous les étudiants, où pourra-t-on en trouver d’autres ? »
Un maillage remis en cause
Florentin Normand s’étonne également que « le rapport mette médecins et pharmaciens dans le même panier alors que la problématique est différente ». Les pharmaciens sont bien répartis grâce au « maillage territorial qui permet l’implantation d’officines dans les zones isolées où le pharmacien est souvent le seul interlocuteur de santé. Ce maillage risquerait d’être déstabilisé en cas de suppression du numerus clausus ».
Florentin Normand aimerait plutôt que l’on s’attelle « à limiter le gâchis actuel de la première année commune des études de santé pour laquelle les passerelles de reconversion promises ne sont pas encore mises en place ». Il souligne qu’il « faudrait parler de l’intégration des études de pharmacie dans le système licence-master-doctorat » avant d’entamer de nouveaux chantiers. « Terminons d’abord ce qui est commencé », conclut le président de l’ANEPF.