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Le vote de la semaine

Publié le 15 février 2020
Par Francois Pouzaud
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Etes-vous d’accord pour que les préparateurs en pharmacie puissent être admis sur dossier en deuxième ou troisième année de fac de pharmacie ?



OUI MAIS…

Julien Carabelli, Vitrolles (Bouches-du-Rhône)

Je ne peux pas émettre un avis favorable ou défavorable sur le fait que des préparateurs en pharmacie puissent intégrer les facultés de pharmacie, tant que le cadre n’est pas fixé. Avant d’envisager des passerelles à un moment donné, il faut savoir précisément sur quels critères se ferait la sélection des candidats, connaître les conditions de leur accessibilité, etc. L’idée est séduisante mais, avant cela, il faut aussi se poser la question de savoir quels sont les besoins en diplômes de pharmacien pour la profession. Si on parvient à lever toutes ces interrogations, ce nouveau cursus de formation pourrait dans ce cas devenir une réalité.



OUI

Sophie Rabier, Deols (Indre)

Pourquoi pas ? Sur le principe, je n’y suis pas opposée. Je ne vois pas d’inconvénients à ce que des diplômés préparateurs, qui ont déjà une expérience de la pharmacie, puissent reprendre des études en faculté de pharmacie. Il faut voir, bien sûr, comment cela pourrait être mis en application. La première année d’études ne me paraît pas indispensable si c’est pour leur enseigner des matières qui ne sont pas concrètes et qui ne servent à rien pour travailler en officine. Une admission sur dossier en troisième année d’études me paraît un peu tardive. Plutôt en deuxième année. Personnellement, j’ai préparé une licence de biochimie puis je suis rentrée en deuxième année d’études de pharmacie, par équivalence. Pour ma formation, je n’ai jamais manqué de quoi que ce soit.



NON

Je ne vois pas l’intérêt de cette possibilité qui serait offerte aux préparateurs en pharmacie. Elle risquerait ensuite de dévaloriser le diplôme de pharmacien. Je dis donc « non », par respect pour notre diplôme, afin qu’il ne soit pas dénaturé. Entre préparateurs et pharmaciens, nous n’avons pas reçu le même bagage scientifique. J’estime que les choix de carrière doivent se faire au moment où l’on devient bachelier. De plus, je ne vois pas l’intérêt de créer cette nouvelle filière. Il y a suffisamment de candidats à l’entrée des études de pharmacie pour ne pas avoir besoin en plus de récupérer des préparateurs en cours de cursus universitaire !

Stéphane Decroos, Aniche (Nord)