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Journée des droits de la femme : entretien avec Alice de Maximy (collectif Femmes de Santé)
Mettre en lumière les femmes qui ont des initiatives utiles en santé, remettre l’humain au cœur du système de santé et s’entraider professionnellement, telles sont les principales missions du collectif Femmes de Santé fondé début 2020 par Alice de Maximy.
Quelles sont les missions du collectif Femmes de Santé ?
Alice de Maximy. Chaque année, nous mettons en valeur 13 femmes qui ont réalisé des initiatives de santé utiles et humaines. Nous nous soutenons sur les réseaux sociaux et nous partageons nos initiatives, les offres d’emploi et autres sur la plateforme réservée aux Femmes de Santé. Nous accueillons aussi des femmes de renom dans la santé pour échanger de manière informelle avec elles. En décembre 2021, nous avons organisé les premiers Etats généraux de la place de la femme dans le secteur de la santé dans l’objectif de proposer des solutions pour limiter les inégalités de genre et de publier une liste de 300 expertes prêtes à intervenir sur des plateaux télévisés ou dans des colloques. Rappelons que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a pointé du doigt le secteur de la santé, car les femmes sont trop peu interviewées en tant qu’expertes ou médecins.
Quelles sont vos initiatives à l’occasion de la journée des droits de la femme ?
AdM. Mardi 8 mars, nous organisons un événement baptisé « Les Femmes de Santé pitchent leurs projets sur la santé des femmes » à PariSanté Campus (15e arrondissement). Les femmes sélectionnées pour leur pitch gagneront de la visibilité grâce au collectif et la lauréate de l’appel à projets remportera l’accompagnement de l’équipe du collectif et de ses partenaires pour développer son projet et la visibilité de celui-ci. Une occasion de donner de la visibilité aux projets, initiatives, solutions, start-up de femmes de santé qui améliorent la santé des femmes.
Comment intégrer ce collectif ?
AdM. Il faut avant tout travailler dans le secteur de la santé et vouloir nous aider dans nos missions. Il faut également ré́pondre au questionnaire de candidature, accepter le texte d’engagement d’entrée du collectif et si possible – mais, ce n’est pas une obligation stricte – être marrainée par l’une des membres du collectif. Ensuite, c’est le comité de sélection qui valide une nouvelle candidature.
Combien de pharmaciennes sont-elles membres de Femmes de Santé ?
AdM. Pas assez ! Des pharmaciennes de laboratoires pharmaceutiques nous ont rejointes. Mais nous souhaiterions avoir plus de femmes en lien avec les patients et les aidants. Les pharmaciennes d’officine pourraient nous apporter cette expérience et cette richesse.
Quel est votre regard sur le système de santé actuel ?
AdM. Il est trop dur pour les soignants, trop impersonnel pour les patients, « trop à l’ouest » quand on n’est pas sur le terrain, et trop déconnecté et froid dans les instances qui ont l’autorité. Il tient parce que les personnes de terrain (dont 70 % sont des femmes) y sont investies, souvent au détriment de leur bien-être, et ce n’est pas durable. A défaut de réformer un tel système, nous pouvons collectivement décider de changer nos façons de travailler, que l’on soit du privé, du public, du secteur associatif ou pharmaceutique, soignant ou non.
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