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- Homéopathie : vers la fin de l’enseignement à l’université ?

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Homéopathie : vers la fin de l’enseignement à l’université ?
La faculté de médecine de Lille suspend son diplôme universitaire (DU) d’homéopathie pour l’année 2018/2019 (voir notre actualité du 3 septembre), à la surprise des enseignants responsables et de la dizaine d’étudiants inscrits. Une première pour une université française, qui pourrait bien donner des idées à d’autres.
Si certaines universités font le choix de maintenir leurs enseignements (Limoges, Tours et Poitiers par exemples), d’autres sont encore en pleine réflexion.
Ne souhaitant plus enseigner l’homéopathie et les pratiques non conventionnelles de la même manière que les autres médecines scientifiquement prouvées, sans pour autant les supprimer de ses programmes, l’université d’Angers planche actuellement sur l’ouverture d’un DU « Réponse à une demande de soins non conventionnelle » pour 2019, en remplacement de son DU d’homéopathie. Le but de ce nouveau diplôme universitaire dont le programme est en cours d’élaboration : « Ne pas laisser les praticiens désarmés, sans information sur ce que le patient demande, et comprendre la demande du patient », explique le Pr Nicolas Lerolle, doyen de l’université d’Angers.
Car, avec une décision si radicale, le doyen de la faculté de Lille contribue à faire sortir l’homéopathie du giron médical, laissant ainsi cette discipline aux mains de naturopathes et autres non-professionnels de santé. Avec le risque que certains patients échappent à un suivi médical. Entre autres.
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