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- Grand écart
L’herbe est-elle plus verte ailleurs pour les préparateurs et les techniciens de l’officine ? Pour le découvrir, Porphyre vous emmène en voyage. L’enquête que nous vous présentons dans ce numéro d’octobre met en lumière la diversité des missions et des responsabilités assumées par vos homologues à travers le monde. Sous toutes les latitudes, le métier réinvente ses contours (lire p. 16). Le panorama, contrasté, ne manquera pas d’interpeller les préparateurs hexagonaux tant la profession fait chez nous face à un déficit de reconnaissance. Car en France, tandis que l’automne s’installe, le thermomètre social reste dans le rouge. Les négociations salariales de septembre ont une nouvelle fois accouché d’une souris – alors que seize coefficients de la grille conventionnelle sont désormais rattrapés par le Smic (lire p. 8). Question attractivité, on repassera… Le signal envoyé aux jeunes générations est particulièrement mauvais. Comment attirer les talents quand un bac +2 ne garantit plus qu’une poignée d’euros au-dessus du minimum légal ? Comment inciter à se former, notamment dans la perspective de la licence officinale, si le jeu n’en vaut pas la chandelle ? Le grand écart entre les attentes de la profession et les moyens mis sur la table se creuse chaque jour un peu plus. Et, n’en déplaise aux amateurs de contorsions budgétaires, le grand écart, ce n’est pas une posture tenable très longtemps.
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