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Envie de devenir titulaire ?
60 % des sondés pensent quitter le métier d’adjoint pour devenir titulaires (57 % d’entre eux ont moins de 35 ans). Problème, s’ils ne se sont pas encore installés, c’est à 58,6 % par manque de moyens financiers (contre 62,1 % en 2000). Seuls 10,57 % avancent le manque de confiance dans l’avenir, 14,7 % des raisons familiales et seulement 3,76 % (!) n’ont pas franchi le pas parce qu’ils préfèrent rester adjoint (16,1 % en 2000). Cela signifie-t-il, dans l’esprit d’une proportion écrasante d’adjoints, que leur métier n’a aucun avenir ? Inquiétant, si l’on considère que la difficulté de financement s’accentue d’année en année (n’a-t-on pas entendu des représentants professionnels dire que la plupart des adjoints le resteraient désormais toute leur vie ?…).
Vous a-t-on déjà proposé d’entrer dans le capital d’une officine ?En tout cas, les adjoints ont bien compris que l’obstacle devenait quasi insurmontable, puisque un sur cinq seulement aimerait « si possible » s’installer seul, l’association étant très majoritaire (14,16 % choisiraient la SEL, mais la notion de SEL est-elle comprise à ce jour ?). L’aventure en solo est de plus en plus risquée : cela ressort aussi dans cette tendance. Et c’est là peut-être l’issue, d’une part pour permettre aux adjoints de s’installer, d’autre part pour éviter d’accentuer l’hémorragie de diplômes en les gardant à l’officine, mais comme associés (ce qui évitera peut-être aussi une chute des fonds lors des prochains départs massifs de titulaires en retraite). Plutôt réjouissant, d’après notre consultation, plus du quart des titulaires l’ont compris en ayant déjà proposé à des adjoints d’entrer dans leur capital. Mieux, 46 % des adjoints aimeraient être titulaires de l’officine où ils travaillent (ils étaient 35 % en 2000). Il s’agit donc d’une bonne nouvelle pour les titulaires qui souhaitent ouvrir la porte. D’autant que, on le voit par ailleurs, 43,91 % sont prêts à se délocaliser pour entrer dans le capital d’une officine. Il s’agit en tout cas du premier facteur motivant la mobilité, loin devant le salaire (32,80 %). Alors, tous autour de la table ?
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