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Contrôle des niveaux

Publié le 11 mai 2018
Par Laurent Lefort
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En Ile-de-France, le BP Préparateur en pharmacie sous contrat d’apprentissage se préparera, à partir de septembre 2018, en 1 056 heures, soit 16 heures de cours par semaine, ont indiqué aux titulaires le CFPP* et l’ACPPAV**. Et pour en arriver à cette augmentation du nombre d’heures de formation accordée par le conseil régional d’Ile-de-France, tout le monde – pharmaciens d’officine et centres de formation – a semble-t-il partagé le même constat : celui d’une baisse des connaissances générales et scientifiques des apprentis en pharmacie. Ce qui tombe plutôt mal pour endosser un métier qui se complexifie. Et avant même d’en arriver là, le taux de réussite à l’examen, peu satisfaisant, risque de générer frustration et démotivation tant du côté de l’étudiant que de son maître d’apprentissage.

Les termes du courrier commun des deux organismes que nous avons eu entre nos mains sont on ne peut plus clairs : « Lacunes scientifiques, voire sémantiques de candidats issus de filières très diverses (…), apprenants possédant de moins en moins les prérequis propres à la profession à l’instar de l’agilité en calcul (…), manque de culture scientifique et littéraire rendant également difficile l’accès à la lecture et à l’interprétation de la documentation officinale. »

Au-delà de cette lettre, c’est surtout votre propre avis qui est intéressant. Nous vous invitons donc à le donner sur lemoniteurdespharmacies.fr en répondant tout simplement à notre enquête flash et à cette seule question : trouvez-vous que le niveau de compétences des apprentis préparateurs a baissé ? Nous verrons bien s’il s’agit d’un simple microclimat francilien.

* Centre de formation professionnelle de la pharmacie Paris Ile-de-France

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** Poissy (Yvelines) et Juvisy-sur-Orge (Essonne)