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Avez-vous octroyé une prime de fin d’année à vos collaborateurs ?
OUI MAIS
Xavier Mosnier-Thoumas, titulaire d’une pharmacie de quartier à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), emploie 7 salariés dont 2 adjoints. Groupement : PHR ; syndicat : FSPF.
Je n’aime pas employer l’expression « prime de fin d’année » pour remercier mon équipe de son engagement professionnel et entretenir sa motivation. Tout au long de l’année, je verse collectivement une prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Pepa) ou des primes individuelles lorsque j’ai besoin, à certaines périodes, que mes collaborateurs me prêtent main-forte en effectuant des heures supplémentaires. On partage les difficultés, on partage les recettes. L’an dernier, j’ai ainsi offert des primes en janvier, en février, en mars, en novembre et en décembre. En fin d’année, chaque salarié touche l’équivalent d’un treizième mois. Les primes versées sont indépendantes des augmentations de salaires qui peuvent être décidées lors de l’entretien annuel avec chaque salarié.
OUI
Bernard Abahouni, titulaire dans le centre-ville de Vaulx-en-Velin (Rhône), emploie 15 salariés dont 2 adjoints. Groupement : aucun ; syndicat : aucun.
Tous les ans, je verse une prime de fin d’année à mes salariés. Elle fait partie d’un ensemble d’éléments visant à motiver et fidéliser mes collaborateurs. Une rémunération attrayante n’est plus suffisante aujourd’hui pour garder ses ressources humaines. La motivation doit être plurifactorielle. La pharmacie doit proposer un emploi du temps qui soit raisonnablement contraignant, préservant la vie de famille, un confort de travail et un environnement apaisé pour des salariés qui sont essentiellement des femmes. Pour qu’elles puissent travailler de façon sereine (ma pharmacie étant située dans un quartier où il existe des tensions sociales), j’ai recruté un vigile qui est présent du lundi matin au samedi. Les clients sont également contents. Il faut toujours essayer d’ouvrir le champ intellectuel à ce qui peut être proposé à l’équipe officinale.
OUI
Didier Equoy, titulaire dans la zone industrielle et commerciale de Privas (Ardèche), emploie 8 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Leadersanté ; syndicat : USPO.
En fin d’année, j’attribue une prime à tout le monde, du pharmacien adjoint jusqu’à l’apprenti. Mes salariés ont bénéficié également de primes exceptionnelles de pouvoir d’achat (Pepa) pendant la crise sanitaire, les derniers versements datant d’août et septembre 2022. Parallèlement, j’essaie d’offrir des conditions et horaires de travail correspondant à leurs attentes. Je leur accorde des week-ends en donnant de ma personne. Depuis trois semaines, la pharmacie ferme le samedi après-midi pour des raisons liées notamment à la gestion du personnel. Je traverse une période difficile, car je pâtis de l’absence de trois préparateurs. J’ai besoin de compenser un départ, de remplacer une personne partie en congé de maternité et je cherche à en recruter une autre.
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