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TRANSPARENCE ET FACILITÉ

Publié le 13 octobre 2012
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Equipé Winpharma, Michel Daubas, titulaire à Laudun (Gard), est passé en version 1.40 début septembre : « il ne faut pas regarder le cahier des charges, d’une grande complexité, à cause de la nécessité de présenter l’attestation SESAM-Vitale – qui n’a pas de date de validité – si le patient ne dispose pas de sa carte… En pratique, tout se fait de manière transparente au comptoir. Nous pouvons gérer automatiquement quasiment tous les cas de figure, notamment les soins médicaux gratuits, les dépassements LPP… La procédure est allégée et la formation de l’équipe pour intégrer les nouvelles appellations a pris une demi-heure ! ».

Patrick Saint-Yrieix, titulaire à Bordeaux (Gironde), expérimente la version 1.40 sur son logiciel LGPI (Pharmagest) depuis mi-juillet : « Peu de changements au comptoir, juste davantage de cartes à mettre à jour pendant les deux premiers mois d’utilisation ». Jean-Luc Dufour, titulaire à Caen (Calvados) est équipé Isipharm Leo, un logiciel qui a intégré la version 1.40 dès sa création, il y a 6 ans, fait le même constat : « Nous avons noté un léger ralentissement au comptoir, au tout début, lié au nombre d’étapes à renseigner lors de l’actualisation des cartes Vitale. Quelques améliorations restent à faire au niveau de la SSII pour éviter notamment l’étape du scannage lors des renouvellements, par exemple. ». Jean-Sébastien Massé, l’un des trois titulaires de la Pharmacie des Parcs à La Rochelle (Charente-Maritime) a fait partie des pharmacies pilotes Alliadis pour la version 1.40 : « La transition s’est passée sans encombre. On sait que les flux primaires et complémentaires sont séparés mais tout est géré de manière automatique. Lors de la tarification d’un médicament princeps, nous pouvons préciser avec le logiciel s’il s’agit du prescripteur qui a porté la mention « non substituable » sur l’ordonnance ou si c’est le patient qui a refusé le générique. A partir de là, le tiers payant ne peut s’appliquer. Si l’on n’apporte pas cette précision, on peut en revanche laisser penser que le pharmacien a oublié de substituer ! Par cette fonctionnalité la CPAM peut donc surveiller tout le monde : le prescripteur abusant des mentions « non substituable », le patient refusant les génériques, le pharmacien oubliant de substituer ou encore d’appliquer la mesure tiers payant contre générique. Pour l’instant, la fonctionnalité est non obligatoire… mais elle existe ! »

Information et formation

Si de l’avis général, la version 1.40 ne demande qu’une formation a minima, certaines SSII proposent cependant une campagne d’information et un accompagnement.

Depuis juin dernier, Pharmagest a lancé, dans toute la France une cinquantaine de soirées de présentation des principaux changements apportés par la version 1.40. La SSII a également mis en place des formations gratuites en soirée et des formations en e-learning accessibles depuis le LGPI Global Services.

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Winpharma propose une e-formation gratuite via l’outil logiciel winElearning et pour ceux qui souhaitent un échange de visu, la SSII organise aussi des formations groupées en région.

Sondage

Sondage réalisé par téléphone du 25 au 26 septembre 2012 sur un échantillon représentatif de 100 titulaires en fonction de leur répartition géographique et de leur chiffre d’affaires.

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