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Naissance d’un cancéropôle

Publié le 31 mars 2007
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Un coquelicot dans un terrain vague. A Toulouse, l’ancienne friche industrielle de l’usine AZF va accueillir, sur 220 hectares, le plus important centre européen de lutte contre le cancer, un des sept cancéropôles français. La ZAC, aménagée par la communauté d’agglomération du Grand Toulouse, va permettre de regrouper sur un même lieu des laboratoires de recherche publics et privés, des universitaires et des industries locales. En 2011, quand l’ensemble des installations sera réalisé, 4 000 personnes (dont 2 500 chercheurs) y travailleront. Pour l’heure, la dépollution du site se poursuit et les premiers bâtiments sont en cours de construction. Ils abriteront dès 2008 les unités des laboratoires Pierre Fabre (750 chercheurs, pharmaciens et cliniciens) et Sanofi-Aventis. Ce dernier, déjà présent à Toulouse sur un site voisin du futur cancéropôle, regroupera un millier de collaborateurs centrés sur l’angiogenèse.

Fait marquant, la clinique universitaire du cancer (312 lits) sera unique en son genre. Sa vocation est de devenir un modèle pour les futurs centres de traitement en offrant aux malades, sur un même lieu, tous les moyens de la prise en charge.

Un Institut des technologies avancées des sciences du vivant, dont les travaux démarrent en avril, et un pôle de recherche publique (INSERM, CNRS) compléteront le dispositif. Le cancéropôle de Toulouse est la vitrine du pôle de compétitivité Cancer-Bio-Santé du Grand Sud-Ouest (Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Limousin et Midi-Pyrénées), soit près de 200 équipes de recherche.

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