Éric Vançon DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT DE LA SOCIÉTÉ PROPHARMA, DISTRIBUTEUR EN FRANCE DES DISPOSITIFS DE DÉPISTAGE IMPETO MEDICAL
Pharmacien Manager. Pouvez-vous nous présenter le concept Espace Diabète que vous proposez aux officines ?
Éric Vançon. Il s’agit de l’installation d’un nouveau système de dépistage des personnes diabétiques ou pré-diabétiques. Les corners Espace Diabète s’articulent autour de deux machines de dépistage créées par la société française Impeto Medical. L’équipement peut tenir dans les petites surfaces. Une centaine de pharmacies se sont équipées en 2015 et nous passons à la vitesse supérieure en espérant franchir la barre des 800 d’ici fin 2017.
P.M. Comment fonctionnent ces équipements ?
É.V. Les deux dispositifs, dénommés EZscan et Sudoscan, permettent de mesurer la fonction sudorale des mains et des pieds, et par là même les risques d’une dégradation du système nerveux autonome causée par le diabète. Dans les grandes lignes, le patient retire ses chaussures et ses chaussettes et pose ses pieds et ses mains sur les plaques en inox. Celles-ci diffusent une très légère charge électrique (4 volts) qui va exciter les fibres nerveuses et stimuler les glandes sudorales. En retour, les glandes transpirent et libèrent des ions chlorures. Une réaction électrochimique se produit et est mesurée : plus elle est faible et plus le patient présente un risque diabétique.
P.M. Comment développer et faire connaître ce service ?
É.V. Les pharmacies Espace Diabète communiquent à travers un affichage sur le point de vente. Nous avons aussi un site Internet. Parfois, les machines sont visibles et suscitent des questions de la part des clients. Dans d’autres cas, elles sont présentes dans un espace de confidentialité. Les officines de notre réseau ne facturent pas les dépistages pour 90 % d’entre elles, elles cherchent à mettre en avant leur expertise médicale et à fidéliser des diabétiques. Pour le pharmacien, le coût du dispositif de dépistage s’élève à 400 euros par mois, dans le cadre d’un contrat de leasing (crédit-bail) d’une durée de 5 ans. Quand on estime à 3 000 euros par an les dépenses d’une personne diabétique dans une officine.
- L’IA au service des pharmaciens : un levier contre la fraude aux ordonnances ?
- « Non, monsieur Leclerc, les pharmaciens ne sont pas des nuls ! »
- [VIDÉO] Médicaments : on vous livre cette idée…
- Sante.fr : l’outil de référence pour faire connaître ses services aux patients
- Campagnes publicitaires de médicaments OTC et des produits de parapharmacie
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
![[VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/bonnefoy-dpc-680x320.png)
![[VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/grollaud-sans-680x320.png)