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Envisagez-vous de démonter vos tentes et barnums ?

Publié le 12 mars 2022
Par Francois Pouzaud
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OUI

Guy Vaganay, titulaire d’une officine de quartier à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), emploie 4 salariés (pas d’adjoint, 3 cotitulaires). Groupement : aucun ; syndicat : USPO.

Lors de la cinquième vague de la crise sanitaire au variant Omicron, nous avons aménagé à l’intérieur de l’officine, au niveau du back-office, un espace de 3 m2 pour le dépistage du Covid-19, isolé sur ses quatre faces par un rideau. L’intérêt du rideau est de pouvoir maintenir la porte conduisant au back-office ouverte en permanence pour les personnes venant se faire tester tout en isolant cette zone de testing du froid. Compte tenu de la baisse continue de cette activité, nous envisageons de retirer cette installation dans une quinzaine de jours. Au pic de la cinquième vague, nous réalisions une soixantaine de tests antigéniques par jour, désormais je n’en fais plus que cinq par jour en moyenne.

NON

Jean-François Le Quere, titulaire au Barp (Gironde). Dans sa pharmacie de centre bourg travaillent 8 salariés dont 2 adjoints. Groupement : Pharmavie ; syndicat : FSPF.

J’ai acheté un barnum dans le but d’y effectuer les dépistages, mais c’est au moment de l’installer que j’ai compris que je pouvais mettre en place une alternative bien meilleure. A l’arrière de l’officine, deux couloirs et deux portes mènent sur l’extérieur pour la réception des livraisons. J’ai transformé l’un des deux couloirs avec l’aide d’un panneau en contreplaqué en salle de test. Je l’ai aménagée avec une table, une chaise et une paillasse, pour déposer les plateaux servant à la révélation et à la lecture des tests antigéniques, et ai installé un ordinateur à proximité pour enregistrer les résultats. La pièce est chauffée, il n’y a donc pas de risque de générer par le froid des faux positifs ou négatifs. Après le Covid-19, je maintiendrai ce second espace de confidentialité (la salle d’orthopédie étant le premier), car nous sommes appelés à réaliser encore plus de missions, dont la vaccination des adultes.

NON MAIS

Martin Paré, titulaire d’une officine de quartier à Bourg-en-Bresse (Ain), emploie 14 salariés dont 4 adjoints. Groupement : Hello Pharmacie ; syndicat : FSPF, aucune fonction ordinale.

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Nous avons loué une construction modulaire de type Algeco, spacieuse, de 8 à 10 m2, et chauffée pour accueillir confortablement les patients et effectuer des tests antigéniques dans de bonnes conditions. L’idée est de ne pas recevoir dans la pharmacie les gens qui viennent se faire tester. Pour l’instant, nous n’avons pas décidé de la retirer. Nous sommes tombés de 300 tests par jour à une cinquantaine, nombre qui se stabilise. Autour de la pharmacie, beaucoup de mes confrères ont arrêté de dépister, il est donc important de pouvoir maintenir une offre sur la commune. Le jour où le nombre quotidien de tests descendra à 25 ou 30, cela n’aura plus de sens de conserver cette location.

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