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Centrales nucléaires : La distribution d’iode mieux rémunérée

Publié le 10 septembre 2005
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Une nouvelle campagne de distribution de comprimés d’iode débutera en octobre sur 15 sites nucléaires avec une revalorisation de la rémunération des pharmaciens concernés. En février, une expérimentation avait débuté autour de 4 centrales : Nogent-sur-Seine (Aube), Golfech (Tarn-et-Garonne), Belleville (Cher) et Fessenheim (Haut-Rhin). Il s’agissait d’expérimenter la convention signée en janvier entre l’Ordre, les syndicats et EDF qui met en place de nouvelles modalités de distribution (voir Le Moniteur n° 2568).

Des bons de retrait, nominatifs et non plus anonymes, sont envoyés à chaque foyer dans un rayon de 10 km autour des centrales et les pharmaciens sont tenus d’atteindre un taux de couverture de 80 %. Or, dans cette phase de test, le taux moyen de distribution à tout juste atteint 66 %, nécessitant un complément de distribution par voie postale. « C’est moins le taux de couverture que la qualité du message du pharmacien en termes de conseil et de prévention qui a été retenu par EDF et les pouvoirs publics », remarque Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO. L’extension de la campagne de distribution et la nouvelle représentativité de l’USPO nécessitaient un avenant à la convention. Mais ce syndicat et l’UNPF, coalisés pour l’occasion, ont refusé de le signer tant que la rémunération des pharmaciens n’était pas revalorisée à 1,82 Euro(s) TTC par bon de retrait au lieu du 1 Euro(s) prévu dans la convention initiale. Ils ont finalement obtenu gain de cause. « Il était important que notre acte pharmaceutique dans toute politique de prévention soit reconnu à la hauteur de l’engagement de notre profession », communiquent les deux syndicats.

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