Quand il l’a reprise, la petite pharmacie où Ludovic Schryve exerce depuis trois ans avec deux préparatrices périclitait. « Pour bien fonctionner ici, il ne faut pas essayer de vendre à tout prix, mais proposer des services. J’ai beaucoup de clients modestes, souvent âgés. En plus de leur livrer les médicaments, nous allons aussi chercher le pain et nous donnons des renseignements par téléphone. Grâce à cela, nous avons bonne presse », se félicite Ludovic Schryve. Le chiffre d’affaires de l’officine a progressé de 10 % en 2008 et 2009. La pharmacie reçoit 110 personnes par jour en moyenne, et l’officinal surveille ses prix de très près. D’ici à 2012, la pharmacie, classée au patrimoine de l’Unesco, tout comme la totalité de la cité, sera entièrement refaite. Tant mieux, car son point noir est la visibilité. « Quand je suis de garde, le jour, les patients mettent souvent un quart d’heure avant de me trouver. La nuit, personne n’ose venir », résume Ludovic Schryve.

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