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Jouer sur la spécificité des gammes et l’attractivité de l’éthique

Publié le 3 mai 2003
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Un an après son installation dans la galerie commerciale du centre Auchan Englos, Pierre Equipart a vu son propriétaire, le groupe Auchan, installer une parapharmacie au coeur de son hypermarché. Au début, ce fut la bagarre des prix et des services à coup de relevés, mais ce titulaire préfère désormais s’orienter vers des gammes de produits de plus en plus médicalisés, laissant aux parapharmacies les non-médicalisés.

« La chance du pharmacien, explique-t-il, c’est d’être assuré d’un minimum de consommateurs potentiels. A lui d’apporter les techniques marketing pour proposer des produits complémentaires ou qui répondent à certaines pathologies bien ciblées. »

Aujourd’hui, il emploie vingt salariés, est ouvert toute la semaine de 9 h à 21 heures et réalise un chiffre d’affaires de 3 MEuro(s). Mais la parapharmacie ne pèse plus chez lui que 12 à 13 % de son activité.

Certes la grande distribution s’empare de produits qui étaient exclusivement vendus en pharmacie, mais il estime qu’il ne sert à rien de lever les bras au ciel. Il faut s’adapter au marché. « Ce qui va sauver les pharmaciens, c’est leur professionnalisme. La grande distribution s’est ruée sur la para mais elle n’a pas tué les ventes en pharmacie. »

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