Etudiante, j’ai travaillé énormément et vu beaucoup de types d’exercice différents (pharmacie de quartier, pharmacie de centre-ville, pharmacie de centre commercial), et j’ai toujours préféré l’exercice en centre commercial », s’enthousiasme Karine Kaciaf, diplômée de la faculté de Lille en 1996. Installée d’abord rue Saint-Jacques à Tourcoing en février 1998, elle exploite depuis le 16 mars 180 m2 dans la galerie Auchan, en SEL avec Françoise Beaunier. « Ce que j’apprécie en centre commercial, c’est la diversité de la clientèle, clientèle de quartier pour la moitié, clientèle plus typique de centre commercial pour l’autre, avec même une population frontalière intéressée par des produits en vente libre et moins chers. Bien sûr, ce n’est pas toujours facile, il y a quelques impatients à la recherche du premier prix sur la para ou les produits non remboursés. Nous recevons d’ailleurs beaucoup d’appels téléphoniques de demande de prix. »

Gérer une pharmacie de centre commercial a ses contraintes, notamment l’amplitude horaire : de 9 h à 21 h. « Il faut être nombreux entre 18 h et 21 h, le midi, entre 12 h et 14 h, aussi », explique la titulaire. Des points négatifs ? La pharmacie est équipée d’étiquettes et de bornes antivol, d’une caméra vidéo et d’un bon emplacement près de la sécurité du centre ! Les Caddie ne sont pas une gêne, l’espace est relativement large. Reste quand même le loyer. « C’est cher, admet-elle, mais le flux de clientèle compense cette cherté. Auchan Roncq est un centre important avec quelque 80 caisses ! » Pour preuve, son officine a affiché une progression en mars de l’ordre de 10 %. Une belle performance ! Même s’il lui a fallu adapter ses prix en parapharmacie pour cause de concurrence d’Auchan : « Nous nous sommes alignés et la clientèle afflue, ce qui est assez agréable ! »

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