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Exercer dans un « quartier » n’est pas toujours difficile

Publié le 23 juin 2007
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Avec près de 500 m2 de surface, 13 salariés et plus de 300 clients par jour, l’officine que Ridha Khaldi et Odile Finez viennent d’agrandir est devenue la plus vaste d’Orléans. C’est en 1992 que Ridha Khaldi reprend l’officine située dans l’Argonne, un quartier considéré comme sensible et difficile. En quelques années, il fait progresser le chiffre d’affaires, avant de s’associer l’an passé à Odile Finez.

Agrandi, le nouveau point de vente a élargi ses gammes de parapharmacie avec des produits bio, nature ou ethniques et une volonté d’être « parmi les moins chers d’Orléans ». Mais les titulaires visent avant tout « le service au client et non la volonté de faire la guerre aux collègues, ni de se transformer en usine à vendre ». Ridha Khaldi veut notamment faire la preuve que « la para séduit les populations de ces quartiers et marche bien. Proposer des gammes réputées et des prix cassés, c’est aussi une forme de respect ».

Il est vrai que Ridha Khaldi est aussi une personnalité locale, président de la société qui gère le centre commercial où il est implanté, président des commerçants, ancien président des pharmaciens du Loiret et surtout médiateur local et « apaiseur de conflits ».

Le réaménagement devrait également permettre d’envisager sereinement l’arrivée du tramway juste devant l’officine, d’ici trois ou quatre ans.

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