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À livre ouvert

Publié le 7 mai 2013
Par Myriam Loriol
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Savez-vous qui est le second libraire de France ? Non, ce n’est pas Amazon, ni la Fnac, qui est numéro 1, mais… E. Leclerc. Et ce n’est pas le prix — unique sur le livre —  qui fait la différence. Tout ça pour dire que la grande distribution peut aussi cartonner dans un domaine loin de son cœur de métier. Même si elle ne draine pas le même type de clientèle que les libraires indépendants — qui résistent face à la concurrence Internet et des GMS.

Vous me voyez certainement arriver avec mes gros sabots. Attention ! Je ne suis pas en train de dire que Leclerc est apte à vendre des médicaments. Mais, en cas de perte de monopole, il ne faudra pas s’asseoir sur l’expertise irremplaçable du pharmacien pour faire face. Il faudra la montrer, cette expertise ! Et, malheureusement, il y a du boulot. Car deux personnes sur trois sont prêtes à acheter leurs médicaments hors pharmacie (voir notre actu page 10). Ça fait réfléchir. Les libraires indépendants — j’y reviens —  valorisent leur savoir-faire en recommandant des ouvrages, en présentant les livres sur des fiches, en faisant découvrir des auteurs, en les invitant… Et cet engagement professionnel et local rend service ! Les services. Le temps est justement venu pour la pharmacie de les développer. Des idées ? Plongez-vous dans la lecture de notre dossier page 14 !

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