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TFR : L’USPO alerte la profession

Publié le 29 mai 2004
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Selon le syndicat, le ministre de la Santé rend cette fin de semaine les derniers arbitrages sur sa politique en matière de générique et plus particulièrement sur la mise en place d’une seconde vague de TFR. Malgré les déclarations de Xavier Bertrand, secrétaire d’Etat à l’Assurance maladie, lors du congrès de la FSPF à Tours qui se disait soucieux de piloter l’outil TFR avec « prudence », il semble que la décision de recourir à une seconde vague de TFR soit plus proche que jamais. « Ce serait une sanction collective injuste et contre-productive, dénonce Gilles Bonnefond, secrétaire général de l’USPO. Une vraie trahison alors que les pharmaciens sont seuls à s’investir aujourd’hui dans la substitution ». L’USPO souhaite un moratoire sur les TFR contre l’engagement de la profession sur trois points. « Nous proposons un niveau de remises plus acceptable pour le gouvernement par l’intermédiaire d’une baisse du prix des génériques pour arriver à un différentiel de 40 % avec le princeps sur toutes les molécules », détaille Gilles Bonnefond.

Deuxième proposition : un effort supplémentaire de substitution de 14 % en deux ans pour atteindre 67,5 % en moyenne sur l’ensemble du Répertoire la première année, 75 % la seconde. Enfin l’engagement de la profession à atteindre 50 % de substitution en un an sur les nouvelles molécules entrant au Répertoire. « On ne peut pas laisser faire, assure Gilles Bonnefond. Une fois la décision prise, il sera trop tard. »

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