PHARMAZON : L’E-COMMERCE À PORTÉE DE TOUS

Après avoir été une structure de regroupement d’achat (SRA), Pharmazon devient également une plateforme d’e-commerce grand public. Présentée comme “le site des pharmacies françaises”, elle se démarque par bien des aspects des autres plateformes. « Pour une pharmacie, c’est le moyen de vendre en ligne les quelques 15000 références de Pharmazon. Ou presque, parce que pour le moment, précise sa fondatrice Audrey Lecoq, le site ne vend aucun médicament ». Objectif : « Emmener la profession derrière nous, et non pas créer un quiproquo autour du médicament. Je préfère que le conseil de l’ordre, les syndicats appuient ce projet et y aller par étape », annonce-t-elle sans détour. Pour l’internaute, la démarche est quasiment la même que sur un autre site. A ceci près qu’au moment de payer, le consommateur doit choisir l’officine à laquelle il souhaite acheter ses produits. Il pourra ainsi s’y faire livrer sans bourse délier (sinon s’appliquent un minimum de commande ou des frais de port). D’où le thème de la campagne de communication entièrement centrée sur le fait de consommer dans des commerces de proximité. Concernant les prix des produits, tous achetés à la SRA, le site propose un montant conseillé. Ce tarif permet une marge « d’un minimum de 1,2 et jusqu’à 1,6 et cohérent par rapport à ceux pratiqués dans les officines physiques », précise la dirigeante. Toutefois, la pharmacie reste libre de modifier ce tarif. Concrètement, une fois l’achat validé, elle perçoit la transaction, puis la commande est dupliquée en quelques secondes à la SRA, qui prépare le paquet. Le pharmacien reçoit, lui, un colis avec un scotch différent pour le repérer avec le nom du consommateur. Ainsi, il peut le remettre tel quel. Pour accéder à ce service, l’officine doit être adhérente à la SRA (195€/mois) et payer une cotisation de 49€/mois. Un tarif qui ne s’applique qu’en cas de vente. Environ 600 pharmacies étaient déjà inscrites à fin septembre.