Pharmazon et Google : l’affaire se réglera au tribunal

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Pharmazon et Google : l’affaire se réglera au tribunal

Publié le 26 septembre 2024
Par Audrey Chaussalet
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Pas de dénouement heureux attendu dans le bras de fer qui oppose Google à Pharmazon.

Le délai d’un mois que Google avait accordé à Pharmazon pour se conformer à ses nouvelles règles a pris fin et le site de vente en ligne, qui compte aujourd’hui 1 200 pharmacies partenaires en France, a une nouvelle fois l’impression d’avoir été « roulé dans la farine » par le géant du numérique. Audrey Lecoq, la présidente de Pharmazon, va tenter un référé en justice contre Google, car la survie de sa plateforme de vente en ligne en dépend.

Pharmazon a essayé de s’adapter, mais le résultat final n’est pas celui escompté. Pire, ce n’est pas celui annoncé par Google, selon Audrey Lecoq. Désormais, sur Google Shopping, qui ramène plus de 45 % du trafic de Pharmazon, les internautes qui veulent passer commande voient la mention « 29 € d’achats minimum », ce qui laisse penser que la plafeforme de vente en ligne ne livre pas en dessous de 29 €. Évidemment, le préjudice en termes de trafic est immense, soit environ huit fois moins de conversions par rapport au précédent modèle mis en place par Pharmazon qui diffusait ses annonces sur Google Shopping avec la mention « livraison gratuite », car celle-ci était alors offerte en pharmacie à partir d’1 € d’achat et à partir de 29 € à domicile. « Nous allons donc faire le choix de désactiver cette configuration sur notre compte, car elle n’est pas le reflet de notre modèle vertueux orienté vers le pharmacien de proximité. Notre compte à Google Shopping sera alors coupé, et un juge décidera de la suite…, mais les jours de Pharmazon sont comptés. », peut-on lire sur un post LinkedIn d’Audrey Lecoq.

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