Interview – Vincent Leclabart

Publié le 4 septembre 2014
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PHM : Vous êtes Président de l’Association des agences-conseils en communication (AACC) depuis un an. Quelles sont vos priorités ?
Vincent Leclabart : j’ai construit un programme autour de la valorisation de notre métier. Aujourd’hui, les publicitaires ne sont ni connus ni reconnus, alors que nos actions apportent une plus-value importante à l’économie et à la société. Nous supportons une pression financière et réglementaire accrue et notre devenir est handicapé par cet environnement peu favorable. La communication de l’AACC va passer par un recentrage la créativité, qui fait la valeur de notre métier.

PHM : Vous réalisez chaque année une étude sur l’attitude des Français vis-à-vis de la publicité. Comment évoluent les résultats ?
V. L. : Depuis 10 ans que l’étude existe, on a constaté que la relation entre les Français et la publicité se dégradait progressivement. Les campagnes de pub sont jugées comme insuffisamment originales. Le consommateur a le pouvoir. Il est expert et exigeant. Et pour le satisfaire, il faut que nous – agences et annonceurs- on se donne plus de mal qu’auparavant. Mais paradoxalement, les Français continuent de bien aimer les marques. Elles sont des repères importants pour eux. En même temps, ils en attendent beaucoup : fidélisation, service consommateur, réseaux sociaux… Si la façon dont les marques s’expriment n’est pas reconnue comme agréable, utile et spécifique, elles s’en prennent plein la tête !


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À lire dans Pharmacien Manager n° 140 de Septembre 2014