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Direct Labo : « Les services si je veux… »

Publié le 17 novembre 2001
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Direct Labo fait son entrée dans le monde des groupements. Doté de 90 adhérents à l’heure actuelle, il souhaite conquérir 300 à 400 adhérents d’ici novembre 2002 selon les prévisions d’Yves Morvan (photo), pharmacien et président du groupement.

Outre les services classiques (achats, gestion de l’arrière-officine…), disponibles mais non imposés aux adhérents (ni droits, ni conditions d’entrée), Direct Labo a décidé de faire du trade-marketing son fer de lance. Le principe de cette technique commerciale, initialement développée par la grande distribution, est de coordonner l’action des fournisseurs et des distributeurs plutôt que de les opposer de façon à les rendre plus efficaces chacun dans leur rôle. Une synergie qui, adaptée à la pharmacie, ne peut que développer les ventes et permettre de gagner des parts de marché sur les autres circuits de distribution. Le premier outil de trade-marketing adapté à l’officine que Direct Labo destine à ses adhérents est la mise en place d’un système de mise en avant rémunérée. A partir du mois de décembre, le groupement proposera aux pharmaciens qui le souhaitent de disposer d’un présentoir, adapté à la taille de l’officine, destiné à recevoir les produits promus par le groupement. Le pharmacien recevra une rémunération en fonction des ventes réalisées sur ce produit.

L’autre projet de Direct Labo est l’opération « Belle Vitrine », des vitrines thématiques clefs en main qui, à terme, auront un lien avec la mise en avant du moment. Interrogé sur l’idée de constituer une enseigne, Yves Morvan ne ferme pas la porte à cette idée tout en précisant que l’objectif de Direct Labo sera toujours « de respecter la logique de développement de chaque pharmacie et de les traiter toutes sur un pied d’égalité ».

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